Répondant à la question d’un confrère sur les raisons de son court séjour au sein de l’encadrement technique de la Jeunesse Sportive de Kabylie en Algérie (2014) où il n’a passé que quelques mois, Hugo Broos a expliqué que son départ précipité du club était dû non seulement à l’ingérence des dirigeants dans les choix tactiques, mais aussi à la violence des supporters qu’il accuse d’avoir assassiné l’attaquant camerounais, Albert Ebossé.
« L’Algérie n’a pas été un échec, dit-il. Quand j’ai quitté la JSK, on était premier du classement. Moi j’ai vu un joueur se faire assassiner devant mes yeux : Albert Ebossé. Si vous voyez ça, c’est le pire que vous pouvez avoir dans votre vie. Donc, pour moi, voir un bon joueur qui est assassiné par ses propres supporters était une raison suffisante pour me faire partir de ce club.
Un jour, des supporters ont menacé des joueurs avec des couteaux. J’aime bien le football, mais j’aime encore plus ma famille. De plus, les dirigeants des clubs en Algérie ont la fâcheuse tendance à vouloir faire le travail des entraîneurs. Ça, je ne l’accepterai jamais. C’est moi qui suis l’entraîneur, c’est moi qui suis le sélectionneur, c’est moi qui prend les décisions ».
Par Arthur Wandji