L’ancien nouveau président de la ligue régionale de football de l’Ouest, se réjouit de son retour aux affaires. Il évoque aussi la controverse autour de sa légitimité.
Quel commentaire faite après votre retour à la ligue de football de l’Ouest ?
Je dois dire que Dieu a pitié de nous, de notre football. Je dois aussi reconnaitre que, que grâce aux efforts de notre président de la république, le président Paul Biya. C’est lui qui est à l’origine de ce changement, parce qu’il faut savoir pendant que les gens dansent, lui, il observe et analyse. Et après, il prend des décisions. Et ça c’est une décision très sage. Nous le remercions de toute cette attention qu’il porte au football camerounais.
Que répondez-vous à ceux qui contestent votre légitimité ?
Posez-leur la question. Moi je ne sais quoi dire parce que je suis légitime.
En 2009, vous n’étiez pas là, président…
C’est ce que vous dites, la preuve je suis là maintenant.
Quelles sont les actions que vous comptez mener pour redresser le football qui se porte selon plusieurs avis, mal dans la région de l’Ouest ?
Comment pouvez-vous dire que le football se porte mal dans la région de l’Ouest ? Déjà avec mon équipe Feutcheu FC, j’aurai pu être en tête du championnat national Elite One, mais j’ai été 4ème. Sur 18 clubs en première division, l’Ouest était bien représentée. En 2ème division nationale, nous attendons aussi la montée du champion de la région de l’Ouest. D’ici 5 ans, Bandjoun en particulier et l’Ouest en général sera le foyer du football au Cameroun parce ça explose là où je suis, à Bandjoun, il y aura bientôt 5 clubs en première division (Stade de Bandjoun, Matelots, Feutcheu FC, Charité FC de Djebem et Bombardier FC de Bandjoun). Vous comprenez donc que le football se porte bien à l’Ouest. Au niveau régional, je viens de prendre fonction. L’équipe déchue a fait descendre Lion Blessé de Fotouni, Racing de Bafoussam et Panthère du Ndé. Ça fait trois équipes sur les cinq que j’avais fait monter quand j’étais là, qu’ils ont fait descendre. L’année prochaine, les trois équipes devront remonter. Je suis là pour rétablir l’ordre là où on a mis du désordre. Ce n’est pas parce que j’ai une baguette magique, mais parce que là où je suis, il y a la bénédiction. Il faut savoir cela. Les gris-gris que les gens s’en vont prendre partout ne sert à rien. C’est cela la cause des défaites de certaines équipes. Quand je jouais la coupe du Cameroun avec Astres, les dirigeants de cette équipe ont amené les joueurs quelque part où ils ont passé sept jours avec les pieds dans les gris-gris. Quand j’ai appris cela, j’étais déjà certain de ma victoire. Quand vous allez chez les charlatans, ça ne sert à rien. C’est Dieu qui donne le pouvoir. Il faut laisser les traditions aux traditionnalistes. Mais il faut suivre la voie divine, il y aura trop de succès. A l’Ouest, il y en a qui vont à l’église et se rendent au pied du baobab à peine sont-ils sortis. Notre football doit reprendre son essor.
Quand allez-vous commencer à travailler ?
Je suis déjà au travail. J’ai d’ailleurs convoqué une réunion de concertation avec les membres de l’assemblée pour qu’on mette les choses au point au niveau régional. Il sera question que chacun donne ses idées constructives. Les gens de 2009 étaient des gens constructifs, pas comme ceux qui sont venus en aventure et que le président de la république a vu clair. Je félicite les nouveaux responsables de la normalisation ; je n’ai pas encore été là-bas pour leur dire bonjour, mais je vois leur œuvre sur le terrain. Ils travaillent très bien, je leur donne 20/20 jusqu’à présent. Si Dieu a permis que ce soit, ça veut dire que les choses très bien jusqu’à la fin.
Seriez-vous candidat à la prochaine à la Fécafoot ?
Je ne sais pas encore. Si vous souhaitez que je sois candidat, je le serais. Si vous ne voulez pas que sois candidat, je resterai tranquille. Beaucoup se leurrent en croyant que les choses sont faciles. Il faut bien de sacrifices pour les choses marchent. Lorsqu’on est à un poste, ce n’est pas pour venir s’asseoir pour s’asseoir, c’est travail. Je sais ce qu’il faut faire pour que les choses marchent très bien. Pensez-vous que qui peut prendre du plaisir à aller travailler bénévolement ? Je travaille pour rien. La seule récompense que j’attends doit venir de Dieu.
Par GT