Le sélectionneur national évoque les difficultés qu’il rencontre pour mettre sur pied une bonne équipe. Néanmoins, il ne désespère pas de faire un bon résultat compte tenu de la stratégie mise sur pied avec son staff.
Votre équipe est-elle prête pour affronter le Ghana ce samedi ?
Ce n’est pas la grande sérénité comme avant le match contre le Burkina Faso.
Et pourquoi ?
On rencontre beaucoup de problèmes de tous ordres. Il y a beaucoup de blessés, des postes où on a des difficultés à pourvoir en joueurs, compte tenu des exigences médicales de la Caf (la radiographie du poignet et l’Irm pour déterminer l’âge). Il y a aussi le temps de préparation qui n’a pas été celui qu’on a souhaité. Trouver des adversaires pour livrer des matchs d’appui n’a pas été facile compte tenu de la reprise des championnats et toutes les équipes sont en compétition. Tout cela a été de nature à ne pas faire une préparation optimale. Toutefois, ce n’est pas une raison pour désespérer. Les entraîneurs que nous sommes, avons mis tout ce qui est de notre savoir pour préparer une bonne équipe. Il reste que la médecine nous accompagne pour récupérer quelques blessés le jour du match.
Où ont-ils obtenu ces blessures ? En stage ou comment ?
La plupart des joueurs sont revenus avec des blessures. Certains sont allés jouer au quartier et d’autres sont allés dormir chez eux et au moment où le stage a été annoncé, ils ont voulu forcer et cela a entraîné des blessures. Ce ne sont pas des fractures. Ce sont des contusions musculaires. Ce sont des traumatismes qui peuvent être résorbés dans la mesure où la pharmacie est fournie.
Avez-vous finalement eu des informations sur cette équipe du Ghana ?
Nous avons fouillé sur Internet, consulté des amis. On a tout fait et on n’a rien comme information de cette équipe. C’est une équipe qui s’est préparée dans un secret absolu. Mais, nous savons que le football de l’Afrique de l’Ouest a une identité. Et c’est par rapport à cela, en nous référant au match contre le Burkina Faso, que nous avons fait des projections et travaillé en conséquence.
Dans quel esprit allez-vous aborder ce match ?
On va attaquer. Quand on joue à domicile, il faut marquer beaucoup de buts sans en encaisser. La qualification se joue chez soi pour que le match retour soit facile. Donc, il est question pour nous de jouer comme contre le Burkina Faso, se mettre en sécurité pour aborder le retour avec sérénité.
Entretien mené par Antoine Tella à Yaoundé