Ancien gardien de buts des Lions Indomptables et candidat déclaré à la présidence de la Fécafoot, nous l’avons rencontré pour vous à la fin du match des Lions contre les Léopards de la Rdc.
Après le dernier match ici contre la Sierra Leone vous avez dit que les Lions allaient se qualifier. Et c’est le cas …
Oui. Je l’avais dit, parce que j’étais déjà satisfait. Et j’avais dit que le problème se situerait au niveau de la position ; celle de savoir si les Lions seraient premiers et les Eléphants deuxième ou l’inverse. Je crois qu’on doit être content de la qualification. Cela permettra d’aller en Côte d’Ivoire l’esprit tranquille. Pour l’équipe, il faut commencer à regarder le proche avenir qui est la Can et commencer à imaginer comment on va la jouer.
Et selon vous, comment faut-il aborder cette Can ?
Attendons. Il faut déjà y arriver. Il nous reste un match et il y a ensuite la préparation. On ne peut pas oublier ce qui s’est passé récemment et commencer à brûler les étapes. Il faut arrêter d’aller à la Can en disant que c’est nous les favoris. Nous pouvons aussi être la surprise de la Can. Donc, il faut être humble et rester modeste tout en étant ambitieux.
Selon vous qu’est-ce qui a changé dans cette équipe depuis la Coupe du Monde ?
Je ne parlerais pas comme vous, parce que cette même équipe, quand elle est allée en Coupe du Monde, ce n’était pas sur invitation. Elle avait gagné des matchs comme ceux-ci. Elle avait surtout gagné des matchs contre la Rdc. Donc, ne nous basons pas sur un résultat contre la Rdc pour jeter ce qui s’est passé avant. On sait qu’il y a une parenthèse de Coupe du Monde qui a été mal gérée. Ce même stade a vibré 4 buts à 1 face à la Tunisie et tout le monde trouvait que les joueurs étaient des Dieux. Je crois qu’il faut rester un peu honnête vis-à-vis de tout le monde. J’ai été joueur. Je ne suis pas content qu’on jette des joueurs, parce que le lendemain on a gagné et un autre jour on a perdu. Cette même équipe n’a pas pu battre la Sierra Leone. Et à ce moment on n’était pas loin de commencer à les jeter. Gardons la tête froide. Soyons, nous, les premiers qui ne jouons pas , à avoir du sang froid face aux défaites comme face aux victoires et garder simplement la lucidité pour travailler et travailler mieux.
Entretien mené par Antoine Tella à Yaoundé