Le président d’Authentic Club de Douala, John Balog ne comprend pas la position des membres du Comité de Normalisation qui réhabilitent les cinq clubs de la région du littoral suspendus la saison dernière, tout en maintenant la radiation de leur président malgré la décision de la chambre d’arbitrage du CNOSC. Réaction…
Déçu
C’est une déception. Cette décision était prévisible. Pourtant, c’est le forfait général de ces clubs qui a entraîné la suspension de leur président. C’est peut-être un nouvel article que le Pr Owona a sorti à la Fédération.
Les élections des instances dirigeantes du football camerounais en toile de fond
Comme il y a les élections (présidence du comité exécutif de la Fécafoot), c’est une décision à tête chercheuse puisque cela semble être pour nous interdire notre droit d’aller aux élections. C’est tout. Je ne sais pas si c’est vraiment légal tout ça.
Libéré mais…
Quand ton club joue sans président, les joueurs ne sont pas motivés. Mais ils sont un peu libérés depuis l’annonce de la réhabilitation. Ils attendaient ça depuis huit mois. Pendant tout ce temps on s’entraînait sans suite. Maintenant qu’ils sont autorisés à jouer sans leur président, on ne sait pas ce que ça va donner. Ils doivent prendre part au championnat. J’ai un vice-président et un directeur sportif qui doivent assurer la continuité. En attendant que je suive le problème dans les instances juridictionnelles, ils doivent continuer à travailler.
Vaincre ou périr
Je ne peux pas baisser les bras. J’ai confiance en la justice de mon pays. Surtout que j’ai le droit de mon côté. Quand tu as le droit de ton côté, tu meurs avec. Je vais aller jusqu’au bout. Même s’il faut rencontrer le Président de la République, je le vais le faire.
Une décision à tête chercheuse
C’est le chef de l’Etat qui a donné l’ordre de réintégrer les clubs et leurs dirigeants. Aujourd’hui, on intègre les clubs, on laisse les dirigeants. Ça veut tout simplement dire qu’il y a quelque chose qui se cache derrière cette décision. Comme c’est la période des élections, on comprend qu’il y a certaines têtes qu’on ne souhaiterait pas qu’elles se présentent aux élections.
Par James Kapnang