Sept athlètes camerounais ont disparu du village olympique à Londres, et pourraient avoir l’intention de demander asile à la Grande-Bretagne, a déclaré le chef de leur délégation aux Jeux olympiques, David Ojong, pour qui ils « ont fait défection ». Les athlètes, cinq boxeurs, un nageur et un footballeur, disposent de visas temporaires leur permettant de séjourner en Grande-Bretagne jusqu’à novembre, a-t-il ajouté.
Ojong a précisé que la deuxième gardienne de l’équipe de football Drusille Ngako avait été la première à prendre la poudre d’escampette. La joueuse, qui n’avait pas été retenue dans la liste des 18 sélectionnées à l’issue de la préparation en Écosse avant les Jeux, devait néamoins faire le voyage à Londres avec son équipe. Elle a disparu lorsque l’équipe est partie pour Coventry pour disputer son dernier match de préparation contre la Nouvelle-Zélande.
Le CIO « au courant de rien »
Quelques jours plus tard, le nageur Paul Ekane Edingue a disparu de sa chambre en emportant ses affaires personnelles.
Les autres disparus sont cinq boxeurs éliminés dès les premiers tours, Thomas Essomba, Christian Donfack Adjoufack, Abdon Mewoli, Blaise Yepmou Mendouo et Serge Ambomo.
Le Comité international olympique a fait savoir par son porte-parole Mark Adams qu’il n’était « au courant de rien ». Le ministère de l’Intérieur n’a pas fait de commentaire. La police londonienne a de son côté déclaré ne pas avoir d’informations à ce sujet.
Pendant les Jeux de la francophonie et du Commonwealth, plusieurs athlètes camerounais, dont des joueurs de football juniors, avaient déjà quitté la délégation sans autorisation.
LeFigaro