Homme du match de la finale juniors-seniors du « mini tournoi Festi Stéphane Mbia », l’attaquant de Nancy dit avoir voulu accompagner le promoteur dans son initiative et parle de son comportement en club, Nancy (Ligue 2 de France).
Comment Calcio Ecoles des postes a t-il pu remporter cette finale ?
Ce matin (samedi, lors de la prolongation du match renvoyé la veille, ndlr) on a joué pour notre qualification et les gars avaient perdu de la fraîcheur physique. Je dois dire que nous avons été forts mentalement. Nous sommes allés puiser dans nos ressources pour venir à bout des gars de Biyem-Assi qui étaient très bien organisés. L’impression qu’on avait était qu’il y avait de la cohérence dans leur jeu et on a senti qu’ils jouent ensemble depuis et se connaissent. Nous avons eu pas mal de problèmes face à ces gars.
Quelle peut être la réaction de celui que vous êtes, qui remporte le titre de l’homme du match de cette finale ?
C’est une satisfaction pour mes partenaires et moi. C’est toujours bien de remporter des titres et pour une première édition de ce Festi foot, nous allons rester dans la anales. Je suis très content de tout ce public impressionnant et tous ceux qui ont été là pour nous soutenir.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette équipe de Calcio Ecole des postes ?
C’est le Calcio de mon quartier. C’est là que j’ai évolué depuis mon enfance. Donc, quand je viens comme ça et que les amis me convient à une compétition, je n’hésite pas un seul instant de venir. C’est aussi l’occasion pour moi de leur montrer qu’on peut partir d’ici et avoir une carrière. C’est l’occasion pour moi, par ma présence, de les galvaniser dans ce qu’ils font.
Et un soutien aussi pour l’action de Stéphane Mbia, l’on imagine …
Oui. Stéphane, ce n’est pas aujourd’hui qu’on se connaît. On a joué ensemble ici à Yaoundé. Et quand à côté du tournoi qu’il organise, il y a la lutte contre le VIH/Sida, je pense que c’est tout le monde qui est impliqué. Et c’est ma part de contribution dans cette initiative.
Vous êtes sociétaire de Nancy en France. Comment ça se passe là-bas ?
Tout se passe très bien. J’apprends mes leçons tranquillement et je commence à gagner du terrain. Je commence à m’adapter au système de jeu, au style de jeu et au climat. Je crois que tout est sur la bonne voie.
On n’a pas eu beaucoup de nouvelles de vous sur les stades. Et on s’est posé beaucoup de questions de savoir où vous êtes passé depuis que vous êtes parti du Cameroun ?
Je ne suis pas allé à Nancy comme le messie. Je suis parti à Nancy, parce que j’ai besoin d’apprendre avant qu’on me voit. J’ai déjà fait quelques apparitions. C’est un bon signe. Je dois souligner que l’année dernière j’ai arrêté pour près de cinq mois pour cause de blessure. Je m’étais blessé deux fois. Cette année, tout va bien et je reviens bien. Je me porte bien et le reste va suivre.
Quel est votre objectif cette année ?
C’est gagner du temps de jeu avec Nancy et pourquoi pas jouer pour le Cameroun.
Ce Cameroun qui est tombé dans une poule compliquée à la Coupe du Monde… Après le tirage, nous avons été un peu déçus. On ne s’attendait pas à être dans une poule aussi compliquée. Mais, on sait également que c’est lorsque c’est difficile que les Camerounais savent relever le niveau et se montrer à la hauteur. Donc, nous sommes confiants. On sait qu’on va poser des problèmes à ces adversaires. Un match de football reste un match et toutes les équipes sont prenables.
Entretien mené par Antoine Tella à Yaoundé