L’international camerounais Jean II Makoun n’a pas oublié d’où il vient. Même s’il est un habitué des plus grandes places du monde et de ses cuisines raffinées, le milieu de terrain du stade rennais, n’hésite pas à prendre son petit déjeuner façon local quand il est au Cameroun: des beignets, un peu de haricots et de la bouillie de « Mami Makala ». Est-ce le secret de sa grande forme ?
Comme il est de coutume chez la plupart de footballeurs de la diaspora, la trêve hivernale donne l’occasion de prendre des vacances dans leur pays, question de passer les fêtes en famille et de renouveler les énergies, pour la suite de la saison. Une fois sur place, chacune de ces stars gère le quotidien à sa manière. Tandis que les uns se font les plus grands restaurants de Douala ou de Yaoundé, les autres à l’instar de Jean II Makoun choisissent de se nourrir mode local.
C’est chez la vendeuse de beignets située non loin de son domicile du quartier Nkolndongo que l’international choisit de prendre son petit déjeuner tous les matins. Selon des sources proches de la famille, c’est ce mode d’alimentation du coin qui auraient porté chance au champion de Grèce 2011, tout au long de sa belle carrière professionnelle qui dure depuis plus d’une décennie.
Déjà avant de s’envoler pour Lille en France pour la première fois en 2002, où il a réussi à s’imposer durant six années au sein de l’effectif des LOSC (2002 – 2008), il était abonné à ce petit déjeuner que les snobs qualifient de propre aux personnes à revenu limité au Cameroun.
Sergent qui a tenté une aventure glorieuse en Grèce (2011 – 2012) couronnée par un doublé coupe championnat, avant de poser de nouveau ses bagages en ligue 1, au Stade Rennais ne s’est pour autant pas pris la tête. Il continue de se nourrir comme les « mecs du Ghetto ».
Et si les beignets, haricots, bouillie permettaient de régénérer les muscles ? A voir la vitesse avec laquelle Makoun se remet de la blessure qui l’a éloigné des stades les dernières journées avant la trève hivernale, un expert en médecine sportive devrait se donner la peine d’analyser les secrets de ce petit déjeuner à la camerounaise.