Le Manager général de l’école de football des Brasseries du Cameroun étaient aux premières loges du lancement du onzième tournoi de Limbe. Fervent défenseur du football jeune, Jean Flaubert Nono place le jeu au dessus de l’enjeu. Entretien
Quel est votre premier sentiment après le lancement de la 11ème édition du tournoi de Limbe ?
Ma satisfaction est que le tournoi est lancé. On a eu une bonne cérémonie d’ouverture. C’est effectif. J’espère que le niveau va monter d’ici à samedi.
Que représente ce tournoi pour un manager comme vous?
Le tournoi de Limbe est pour les plus jeunes, une première approche de la compétition. Mais ce tournoi ne devrait pas être la compétition. Il devrait venir en appoint des championnats de jeunes. Comme les championnats de jeunes ne se jouent pas au Cameroun, ce qui devait venir en appoint devient la compétition. C’est sans doute ce qui déclenche parfois une volonté de gagner chez certains encadreurs qui les amènent à quelques envolées regrettables. Ce tournoi permet aux enfants de jouer. Ceci à lui seul est une bénédiction.
Dans ce cas, pourquoi la présence de nombreux recruteurs étrangers à ce tournoi ?
Le Cameroun est un pays de footballeurs. Forcément les clubs étrangers ne peuvent ne pas s’y rendre, surtout quand ils apprennent qu’il y a un tournoi d’envergure, dans trois catégories avec seize équipes par catégories, on est curieux de venir voir ce qui se passe. En plus, quand ils apprennent qu’en 2008, Njie Clinton a été repéré dans ce tournoi, ça aiguise encore plus les appétits. C’est normal que ce tournoi soit suivi. Si vous avez un tournoi d’une telle envergure au Cameroun, il serait également couru.
Par JK