Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Avant la finale inédite de cet après-midi qui opposera la KSA et les Brasseries, Jean Flaubert Nono s’est confié à notre rédaction. Le manager général de l’école de football Brasseries du Cameroun (Efbc) hâte d’être à la prochaine édition. Entretien…
Que retenir avant la finale de la Easter Cup ?
C’est une grande joie. On a pensé à ce tournoi depuis longtemps. On l’a créé. Ça se passe bien. Quand on a un nouveau bébé, on espère toujours, qu’il se porte bien. Il y a du beau spectacle depuis mardi (début du tournoi ndlr). Le niveau des équipes montent au fil des jours. On est content et nous avons envie de lancer la prochaine édition.
Est-ce que vous vous attendiez à cet engouement ?
Oui. On souhaitait une effervescence populaire. Car les gens sont sevrées du football de jeunes. On sent qu’il y a une grande joie de se retrouver entre les participants. Il n’y a pas de contestation des décisions des arbitres. Il n’y a pas de blessés graves. Je pense, que c’est une belle fête du football. Ça doit nous motiver à relancer le football de jeunes sur le plan national.
Tout semble si beau. Que faudrait-il améliorer pour que la fête soit encore plus belle l’édition prochaine ?
On va réfléchir. Vous savez, il y a toujours des choses à améliorer. On va observer les centres pendant toutes les manifestations au cours de l’année, afin de voir quelles équipes invités à la prochaine édition. Nous sommes contents de cette édition. On va essayer de bien la conclure. Ensuite viendra l’heure de faire les bilans.
Etes-vous satisfaits de la prestation des équipes invités ?
On ne s’est pas trompé. Chaque équipe a développé de bonnes choses. On pouvait être inquiet au départ, parce que tout le monde ne se met pas en jambe au même moment. Les équipes ont été invitées depuis un bon moment. Elles ont eu le temps de se préparer. Elles ont livré de nombreux matchs avant de se rendre ici. Car elles avaient toute l’ambition de remporter le tournoi.
Quelle analyse faites-vous des huit équipes ?
On connaît bien Best Star. On joue le tournoi international de Limbe et les matchs amicaux ensembles. C’est une équipe difficile à manœuvrer. Ils ont un bon état d’esprit.
Ksa affiche un jeu assez technique, assez posé.
Coton Sport a développe un bon jeu. Je pense qu’ils ont raté le coche en entame de la compétition. Sinon, ils pourraient terminer dans le dernier carré. C’est le match perdu lors de la deuxième journée (Coton – Union, ndlr) qui les a faits passer à côté.
Binya est un peu tendre. On sent que, c’est une jeune academy. Ils nous ont dit, qu’ils vont s’inscrire dans la compétition sénior une fois de retour à Yaoundé pour s’aguerrir. C’est une nouvelle structure qui démarre très bien.
L’Union de Douala affiche un bon niveau. Mais on attendait beaucoup d’elle. Car ce tournoi est dans la continuité du challenge Geremi Njitap. Je pense qu’il y a plusieurs joueurs de l’Union de Douala qui auraient pu être à cette compétition, qui n’y ont pas été. Ils ont choisi de rester à l’entraînement avec l’équipe première. Ça a affaibli l’équipe. Ils l’ont payé cache.
Excepté les joueurs de l’Ecole de football des Brasseries, quels sont ceux qui vous ont marqué durant le tournoi ?
L’avant-centre de Léopard de Bertoua (Ndam ndlr), il a trois buts. Il a les caractéristiques types de l’avant-centre. Le milieu de terrain défensif de Coton sport. Ksa avait dans son groupe de nombreux joueurs qui n’avaient pas l’âge de la catégorie. De bons petits jeunes à l’image d’Ovono, Bella, leur gardien de buts. On connaît l’attaquant vedette de Best star de Limbe (Ndi). C’est un buteur. C’est un garçon très performant. Il faisait parti des internationaux cadets camerounais à l’époque, dont Richard Towa fût sélectionneur.
Entretien mené par James Kapnang