Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o Fils, a franchi un nouveau palier dans sa nouvelle vie d’administrateur. C’était au bout d’une rude bataille juridique. Élue en décembre 2021 à la tour de Tsinga, l’ancienne star du Fc Barcelone a intégré le Comité exécutif de la CAF le 12 mars lors de l’Assemblée générale extraordinaire. Écarté dès le départ par la CAF, Samuel Eto’o Fils a été réhabilité par une décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
L’ancien capitaine des Lions Indomptables tisse sereinement sa toile. Certains acteurs du football lui prêtent de grandes ambitions ; notamment le fauteuil de président de la CAF à l’avenir. Pour eux, cette entrée au Comex va lui permettre d’apprendre davantage sur le fonctionnement de l’instance faîtière. Mais pour le moment, on n’en est pas encore là. Après sa carrière internationale, Samuel Eto’o Fils ne voulait pas devenir entraîneur malgré ses diplômes. Son ambition était d’être dirigeant.
« L’une des choses qui me plaisait après ma carrière c’était le diriger. J’ai eu la chance de passer mes diplômes d’entraîneur en Espagne parce que je voulais comprendre en réalité ce qu’un entraîneur pense. Quand un entraîneur est devant moi, je sais ce qu’il pense. Je n’ai peut-être pas son expérience, mais je sais ce qu’il pense parce que j’ai fait ces études. J’ai un tout petit peu entraîné et ça s’est super bien passé. Mais ce n’est pas ce que je voulais faire. C’est pour cette raison que j’ai arrêté. Je voulais être dirigeant pas forcément de la Fécafoot. Je ne sais pas si j’allais commencer au Comité exécutif de la CAF ou peut-être dans une commission de la FIFA. Mais je voulais diriger, je voulais apporter ma contribution au football africain et au football mondial. Finalement, l’opportunité de la Fécafoot s’est présentée à moi et je suis allé et ce n’est pas plus mal.
Extrait entretien Samuel Eto’o accordé à Claude Le Roy dans Talents d’Afrique, sur Canal +