L’ancien entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, actuellement hospitalisé dans un centre hospitalier à Paris en France, s’est exprimé ce mercredi matin sur les ondes d’Amplitude Fm sur l’évolution de son état de santé. Avec une voix légèrement enrouée, Jean-Paul Akono croit savoir que sa santé déliquescente il y a bientôt un an, va en s’améliorant. « Je me porte très, très bien. Je crois que nous commencerons la rééducation d’ici très bientôt. Et ça va aller de mieux en mieux. Donc, je crois qu’il n’y a pas à s’inquiéter là-dessus ».
« Je suis à l’Hôpital où il y a vraiment toute l’affection, toute l’attention. Je crois que ça se passe très bien, je crois…peut-être guérir », a-t-il rassuré.
Evacué le 27 février du côté de l’Hexagone, le coach champion olympique avec le Cameroun en 2000 devrait y recevoir des soins plus appliqués, alors qu’il était alité jusqu’à lors à l’Hôpital central de Yaoundé. Il s’agit là d’une deuxième évacuation après celle effectuée, toujours à Paris, en juin 2013 sur les frais du capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o, et du Ministre de la défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o. Mais cette fois-ci, c’est après constitution d’un dossier d’évacuation que le Directeur technique national n°2 a obtenu l’adoubement des autorités pour lesquelles il ne fait pas l’économie des remerciements.
« Je crois que je vais d’abord dire merci au Président de la République qui a décidé de cette évacuation. Ensuite, je vais dire merci au Ministre de la santé et au Ministre des Sports qui ont diligenté ce dossier afin qu’il aboutisse. Ensuite, je veux dire merci à tout le peuple camerounais qui m’a soutenu dans la douleur à travers des messages de sympathie, ce qui me réconforte. Même les Camerounais de la diaspora m’envoient des messages de soutien. Donc, je remercie tout les Camerounais qui prient pour moi », confie-t-il. Il n’est pas futile de rappeler que cette deuxième évacuation de Jean-Paul Akono intervient au lendemain d’une folle rumeur l’ayant donné pour mort le 25 février dernier à Yaoundé.