A mi-parcours des éliminatoires des jeux olympiques d’Athènes, les Lions Espoirs sont allés imposer un nul à leurs homologues ivoiriens ; un score de parité qui leur permet de continuer à occuper le fauteuil de leader de leur poule. Avec sept points, les poulains de Jean Paul Akono entameront la seconde phase du tournoi le 20 février prochain, avec beaucoup de détermination en vue de parachever la compétition en beauté.
Pour le ministre Bidoung Mkpatt de la Jeunesse et des Sports qui les a reçus avant-hier à leur retour d’Abidjan « le plus dur ne fait que commencer. Il est question d’avoir la tête sur les épaules pour mettre toutes les chances de leur côté afin de conquérir à nouveau le titre olympique à Athènes », a-t-il souligné. Afin que la qualification ne souffre d’aucun doute, le ministre de la Jeunesse et des Sports a vivement recommandé à Jean Paul Akono de mettre sur pied un chronogramme qui donnera l’opportunité à la machine d’être mieux huilée. Le chef du département de la Jeunesse et des Sports a même instruit l’encadreur des Espoirs à mettre ses poulains au vert avant la coupe d’Afrique des Nations de Tunisie. Des primes d’encouragement ont été remises aux joueurs ; chacun ayant perçu 500.000 FCFA.
Si les Espoirs ont remporté deux matchs et fait un score de parité à l’aller, la stratégie serait de faire un sans faute au retour. Ayant déjà pris le pouls de son groupe, Jean Paul Akono devrait tout mettre en œuvre pour remporter ses trois rencontres à venir contre la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Mali. Deux des matchs se jouant à domicile, il serait opportun de s’arroger à tout prix les six points de ces rencontres (Cameroun-Côte d’Ivoire, Cameroun-RDC). Il restera alors à s’imposer au Mali où les Aigles, actuellement deuxièmes du groupe, ont de fortes prétentions. Somme toute, il faudra se rappeler que les Lions Indomptables ont barré la voie en demi-finales de la CAN 2002 aux Maliens, et qu’il sera question pour les moins de 23 ans du Mali de prendre la revanche pour leurs aînés.
Le gros du travail reposerait donc sur la stabilité du compartiment défensif et une cohésion entre le milieu du terrain et l’attaque.
Louis D. EDZIMBI