Au cours d’une conférence de presse de la coalition «Littoral Maison-mère» dont il fait parti, . l’ex gardien de but des Lions Indomptables a surtout tenu à re-préciser l’essence même de son projet de candidature à la présidence de la Fécafoot et à élaguer quelques incompréhensions qui subsistaient relativement à son appartenance à la famille très élargie des anciennes gloires du football camerounais. Si Joseph Antoine Bell se considère comme tel, il ne fait pas du cas spécifique des anciennes gloires une priorité.
«Ancienne gloire n’est pas une ligne dans l’organigramme du football d’un pays, d’un club. Il n’y a pas de ligne «ancienne gloire». Maintenant, les anciennes gloires, par leur comportement, peuvent être une référence morale et agissent en tant que tel. Sur un plan électoral, arrêtez de demander où sont les anciennes gloires, et que font-elles. Il n’y a pas dans le corps électoral, une case appelée anciennes gloires», a-t-il déclaré, titillé par une question de journaliste sur sa conduite prochaine envers ses anciens coéquipiers en tant qu’éventuel président de la Fécafoot.
Avec le flegme qui l’a souvent caractérisé, il n’est pas allé du dos de la cuillère pour décliner toute responsabilité sur le fait de considérer les anciennes gloires comme des entités incontournables pour le développement du football camerounais. «Personne, et en tout cas, pas moi, ne peut se réclamer d’être le candidat des anciennes gloires. Elles n’ont pas vocation à présenter de candidat. Les anciennes gloires ne votent pas. Il y a en qui sont certainement anciennes, mais qui n’ont pas la gloire. Donc, je ne suis pas le candidat des anciennes gloires ou des footballeurs, je suis le candidat du foot, et le foot, c’est beaucoup plus que les footballeurs», tranche l’ancien Marseillais.
Armel Kenné