L’ancien Lion indomptable, candidat recalé à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) réagit au verdict du Tribunal Arbitral du Sport qui a invalidé l’assemblée générale de 2013, tout en légitimant celle de 2009, compétente selon le Tas pour adopter les textes de la Fécafoot.
«Il n’y a que chez-nous qu’on n’aime pas dire le droit. Mais, il était prévisible qu’on le dirait. J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas besoin d’avoir fait du droit pour savoir que le résultat d’une élection annulée ne peut pas exister. Si les élections ont été annulées, c’est que leurs conséquences ne peuvent pas exister. Le comportement de Joseph Owona est inqualifiable. C’était prévisible qu’il sera débouté. En plus, le plus grave, c’est qu’il ne s’est jamais comporté comme un homme de droit, dans la mesure où la loi camerounaise reconnait le CNOSC, et donc, lorsque cette institution rend une décision, le Professeur Owona devrait être le premier à s’y plier. Il n’a pas voulu, et aujourd’hui, c’est la honte internationale.
Je n’en tire pas une gloire particulière, dans la mesure où c’est quand même l’élite camerounaise qui est ridiculisée, avec le comité de normalisation qui a quatre professeurs de Droit, et qui se font prendre sur des questions basiques de Droit. C’est beaucoup trop simple d’accuser des jeunes footballeurs au Cameroun, alors que de grandes personnes, plus âgées, plus instruites et plus expérimentées n’arrivent pas à comprendre ce qu’est la représentativité nationale».
Recueillis par Armel Kenné