Adoum Garoua, le ministre des Sports était accompagné au cours du dîner de presse de ce vendredi au Bois de Sainte Anastasie par Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication, qui a évoqué l’accompagnement des journalistes camerounais par le Gouvernement à la prochaine Coupe du Monde. Il leur a rappelé qu’avant de se spécialiser en sport, ils ont leur tutelle qui reste le ministère qu’il dirige. Verbatim.
« Je suis très heureux que la diplomatie sportive soit à l’ordre du jour et qu’un volet de cette diplomatie concerne la protection et l’image de marque de notre pays, parce que les textes organique du ministère dont je préside la marche font de moi le gardien intraitable, le promoteur, le défenseur de l’image de marque de notre nation, mais également de celui qui préside à ses destinées (…) Merci monsieur le ministre pour tout ce que vous faites. Vous avez exprimé des doléances, au prorata de sa capacité, de ce que le Gouvernement peut faire. La réponse peut être positive ou pas. Si elle est positive, tant mieux. Si elle ne l’est pas ce n’est pas faute de vouloir. Probablement, les contraintes du jour font que l’on ne peut pas tout faire au même moment. Cela ne veut pas dire que votre présence au Brésil chantant les louanges des Lions Indomptables ne serait pas nécessaire. Tout le contraire. Ce serait une question de moyens, parce que moi-même j’ai sollicité auprès du ministre et j’ai eu la chance de passer le concours, alors que beaucoup de départements ministériels ont été recalés. Dans le cadre de la Coupe du Monde, vous avez avancé le chiffre de 50 et s’agissant du championnat du monde de volley-ball, vous avez parlé de 25 par compétition messieurs et dames. Je vous assure que votre Gouvernement sait que vous jouez un rôle irremplaçable pour la bonne et simple raison que le Cameroun est un pays des Sports de manière générale. Et le sport-roi, bien qu’on ne le dise pas et nous ne le connaissons tous, c’est le football. Au Cameroun donc, c’est une religion et le prophète de cette religion s’appelle les Lions Indomptables. Mais, tous ne sauraient exister sans la presse, sans vous. Parce que c’est vous qui donnez la visibilité, l’audibilité de toute action humaine.
Qui est la tutelle ?
Vous êtes d’abord journaliste avant d’être des sportifs. Vous avez choisi de l’être. Demain, vous pourrez être journaliste spécialisé dans la médecine ou dans le domaine juridique ou dans tel autre domaine. Vous restez journaliste, donc dépendant du département dont je préside à la marche. Si parmi vous il y a des journalistes spécialisés en santé, je serai demain au nom de la solidarité gouvernementale aux côtés du ministre de la Santé. Donc, vous êtes d’abord journaliste et à ce titre vous dépendez d’abord à vos origines. Maintenant, vous êtes journaliste et à partir du moment où vous êtes spécialisés, vous méritez une attention particulière. Et le ministre nanti du savoir-faire qui pourrait vous être utile dans votre spécialisation, évidemment, c’est le ministre des Sports. C’est pour cela que vous dépendez aussi bien du ministre de la communication comme vos origines, que du ministre des Sports, dès lors que vous avez jeté votre dévolu sur cette discipline.
Je voudrais profiter de l’occasion pour vous dire que si hier, et depuis longtemps, le journaliste n’avait pas beaucoup de considération, vous constatez aujourd’hui de plus en plus que les journalistes sont en train d’écrire en caractère indélébile avec des lettres en or, votre reconnaissance au sein de la société, au sein de l’administration de manière générale. Avant, il était difficile d’accéder à une source d’information. Le privilège était accordé à Cameroon Tribune et à la Crtv. Aujourd’hui, vous accédez partout à la présidence, à la primature et c’est une bonne chose. Je vous annonce qu’il y a quelques journalistes invités pour être aux côtés du chef de l’Etat pour la célébration de la fête du 20 mai. Cela ne se faisait pas par le passé. On va essayer. Ce n’est pas que le Gouvernement ne veuille pas. Non !».
Propos recueillis par A.T. à Yaoundé