Ce n’est pas tous les jours qu’un Africain est porté à la tête d’une Fédération internationale comme la Fifa. Depuis l’avènement du football, cela n’est arrivé qu’une fois avec la désignation le 08 octobre dernier d’Issa Hayatou, comme président par intérim de cette instance. Le Camerounais a été célébré ce lundi dans son pays, au cours d’une cérémonie pleine de joie et de reconnaissance. A son tour, il a remercié sa nation et l’Afrique sans qui, il ne serait sans doute pas au niveau où il se trouve.
« Les mots, quelques soient leur force, ne peuvent pas ouvrir le cœur. Ils ne traduisent que partiellement ce que je ressens. Il n’est pas d’hommage plus retentissant que celui de la reconnaissance des siens. Il n’est pas sensation plus forte que celle d’un retour chez soi à la maison, au milieu des siens. Pour un tel moment d’honneur et de bonheur, je n’ai pas d’autres mots, que de dire du fond du cœur : merci.
Merci au Tout puissant, sans qui rien de ce que nous vivons en cette journée de grâce ne serait possible. Merci aux autorités nationales, à commencer par la première d’entre elles, Son Excellence Paul Biya, président de la République, pour le privilège de sa haute estime, de sa haute et constante confiance.
Ma désignation comme président par intérim de la Fifa doit beaucoup à l’incommensurable crédibilité dont jouissent notre pays et son chef à travers le monde. Je n’ai rien vu venir de l’exaltante et exigeante mission qui m’a été confiée le 08 octobre (dernier). Je sais seulement que le poids de l’Afrique, la crédibilité des dirigeants du football de notre continent, ont milité en faveur de la confiance faite au niveau mondial, à votre humble compatriote.
Merci de partager le bonheur de me sentir bien chez moi. Je suis moi-aussi attentif au récent développement de l’actualité sportive au Cameroun. Je félicite ce pays béni des Dieux du football pour lequel le Comité exécutif de la Caf a jeté son dévolu pour l’organisation des Can de 2016 pour les filles, et en 2019 pour les Séniors. Une belle reconnaissance que je n’ai pas à commenter outre mesure, sinon de relever que ces deux évènements majeurs attendent une juste confirmation par une organisation de qualité et une performance sportive à la hauteur de la réputation du pays »
Par Arthur Wandji