Le Programme national de développement des infrastructures sportives devient visible.
L’engagement avait été pris solennellement et publiquement par le chef de l’Etat lors de l’inauguration du palais polyvalent des Sports le 19 juin 2009. « Le PNDIS va se poursuivre », promettait-il. Paul Biya dissipait ainsi les nuages qui commençaient à s’amonceler au-dessus de ce programme visant à doter le pays d’infrastructures sportives dignes de ce nom. Quelques semaines plus tard, le président de la République dépêchait une mission gouvernementale en République populaire de Chine, partenaire du Cameroun dans cette opération. Au cours des discussions, les deux parties avaient redimensionné le projet. Limbé et Bafoussam remportaient le jackpot. Le 5 novembre dernier, des protocoles d’accord pour la construction des stades dans ces deux villes ont été signés entre le Cameroun et la République populaire de Chine.
Lundi dernier, Michel Zoah, ministre des Sports et de l’Education physique, en défendant l’enveloppe budgétaire allouée à son département ministériel en 2010, a réitéré aux députés l’engagement du chef de l’Etat. Outre une bonne participation des Lions Indomptables à la CAN et à la Coupe du monde 2010, l’année 2010 sonnera le déclic du PNDIS. Le MINSEP a annoncé la construction de deux gymnases à Yaoundé et Douala. Ces deux ouvrages qui constituent les réponses au déficit d’infrastructures sportives vont « pallier la surcharge du palais polyvalent des Sports », actuellement surutilisé a reconnu Michel Zoah. C.T présente les sites de construction des stades de Limbé et de Bafoussam. L’horizon s’éclaircit au-dessus du PNDIS.
Brice MBEZE