Incroyable retour dans les vestiaires après un match qui a été âpre techniquement, viril physiquement, et mentalement compliqué. Les altercations entre Egyptiens et Marocains se sont multipliés tout au long de la partie sur le terrain. Mais au retour des vestiaires, il y a eu des bruits et des grincements de dents. Et les deux sélectionneurs auraient eux-mêmes été à l’origine d’une party de provocations.
Les égos étaient très élevés dans les dragées et les couloirs du Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo. Les escarmouches entre les deux sélections, qui au demeurant ne se sont jamais fait de cadeau, sont montées crescendo.
Les Égyptiens, qui sont revenus au score, avant de sceller la victoire lors des prolongations, ne se sont pas gênés pour fêter leur victoire. Et c’est en partie cette démonstration ostentatoire que les marocains ont eu du mal à supporter. Les Pharaons, voyant la frustration des adversaires par rapport à leur bonheur, y ont ajoutés un peu trop de phrases choquantes et moqueuses. Ils n’auraient même pas épargné le Président de la fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, qui n’est pas non plus en odeur de sainteté avec les camerounais.
Rapidement, l’Égyptien Mahmoud Ahmed est pris pour cible. On l’accuse d’être celui qui aurait insulté le « président ». On l’insulte en retour, et on veut le faire taire et réorientant la disposition de ses voies orales. Il s’énerve, fonce pour agripper quelques-uns de ses détracteurs. On le retient comme on peut pour éviter l’irréparable.
Fouzi Lekjaa est adulé par le tout Maroc. Cet incident de lèse-majesté fâche. Les Marocains veulent et exige des excuses. Mahmoud Ahmed ne se reconnait pas les propos et se demande pourquoi lui. Les tensions ne s’estompent pas, mais les autorités réussissent à renvoyer les deux sélections dans leur vestiaire.
Pour ce qui est des tensions entre les joueurs après match, ça serait davantage liées aux attitudes du banc égyptien, qui n’a fait que se plaindre et critiquer l’arbitrage, pour déstabiliser son adversaire marocain… Ce qui est vrai, mais l’aspect psychologique fait partie du ⚽️.
— Dounia Mesli (@Mesli_Dounia) January 31, 2022