A la suite des incidents qui se sont produits lors de la rencontre entre PWD de Bamenda et Fauve Azur au stade Yong Francis Arena de Bamenda, le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) monte au créneau et exige que les responsabilités soient établies.
Dans un communiqué signé de son secrétaire général Daniel Blaise Ngos, le Synafoc « dénonce avec la plus grande énergie ces événements extrêmement graves qui ont mis en danger l’intégrité physique des joueurs, des officiels et du public ». En effet, des coups de feu ont retentit aux abord du stade créant le chaos sur et en dehors de l’aire de jeu.
L’instance dirigée par Geremy Sorel Njitap demande « l’ouverture d’une enquête afin que toute la lumière soit faite sur les responsabilités de toutes les parties à la suite de ce grave incident ». Notons qu’à titre de mesure conservatoire, PWD recevra son prochain match à Bafoussam.
La programmation des matchs dans cette région en proie à une insécurité grandissante depuis 2016, interpelle énormément. Des officiels rencontrés ont affirmé que les matchs dans cette zone du pays ont depuis lors été très dangereux pour l’équipe visiteuse et les officiels. Les organes en charge de la programmation des rencontres en sont bien informés.
Dans un simulacre mal orchestré, Faustin Mbida secrétaire général du Conseil transitoire du football professionnel (CTFP) s’était rendu à Bamenda afin de (se) convaincre de la capacité de ce stade à accueillir en toute sécurité une rencontre. Les événements de dimanche dernier lui ont grandement donné tort. Mais le président de PWD de Bamenda étant un grand soutient de l’exécutif actuel de la Fecafoot, a vu un de ses caprices être exaucé, mettant en péril la vie de nombreux Camerounais.
