Cela fut une formalité qui n’a pas duré plus de trente minutes ce jeudi après-midi au palais des sports de Yaoundé. Le technicien Français des Lions Indomptables, Paul Marie Le Guen a paraphé un nouveau contrat de huit mois dont les termes et les clauses n’ont pas été dévoilés. Si l’on s’en tient aux propos du principal concerné, « le contrat reste le même que le précédent, sans modifications et la même équipe. Nous nous sommes bien entendu, la Fédération, le Ministère et L’encadrement technique ».
Dans son discours adressé à l’encadrement technique, le patron des sports, Michel Zoah, a tenu à rappeler à Le Guen que le destin de plus de 15 millions de Camerounais (qui sont aussi les entraineurs) repose sur ses épaules. Il a aussi fixé les objectifs du sélectionneur qui est de remporter la prochaine CAN et de franchir l’étape des quarts de finale de la coupe du monde et pourquoi pas la remporter.
« Nous nous sommes contentés d’être quart de finaliste au Mondial depuis plus d’une décennie ; il est temps de se réveiller, car une Coupe du Monde en Afrique est comme de l’or dans nos mains. » a précisé Michel Zoah à Monsieur Le Guen qui estime toujours qu’il va utiliser la CAN comme un tournoi préparatoire au mondial. Mais il affirme aussi qu’il est au courant de l’importance qu’accorde le peuple camerounais à la CAN et promet d’aller le plus loin avec cette équipe.
Concernant la participation du Cameroun à la prochaine CAN, Paul Le Guen affirme qu’il sait déjà à quoi ressemble la liste des 23 qu’il devrait remettre à la CAF avant le 31 décembre.
« Il faudra un peu patienter pour la semaine prochaine ; mais je vous assure que j’ai déjà un plan fixe ».
Les joueurs se regrouperont le 4 janvier à Paris avant de s’envoler pour Nairobi au Kenya où ils effectueront un stage de cinq jours ponctué par un match amical le 9 janvier contre une sélection locale du Kenya.
Le sélectionneur a écarté des doutes sur le début du stage tardif. Il dit vouloir laisser du temps aux joueurs dans leurs clubs pour qu’ils restent compétitifs avant le début de la CAN.
« Un long stage risque de perturber la préparation. Donc, je préfère les laisser en club tout en continuant à les superviser à travers les montages vidéo et leur performance individuelle en club ».
Pour le cas de David Ngog, il répond : «La balle est dans le camp de Ngog. J’ai manifesté le désir de le récupérer. J’ai même rencontré ses parents et je continue à regarder ses matchs» .
Sur Edel Apoula, il pense aussi que le joueur doit prendre ses responsabilités tout de même s’il veut être sélectionnable en équipe nationale. Il a cependant refusé de donner de la substance sur le nom du troisième gardien lorsque les hommes de média ont mis sur la table Ndi Assembé de Valenciennes : « Je vous l’ai déjà dit. Il faut patienter la semaine prochaine pour savoir ».
Francis AJUMANE à Yaoundé