Le Cameroun affronte le Burkina Faso ce samedi, à l’occasion de la première journée de cette Coupe d’Afrique au Gabon. Les Lions Indomptables espèrent une victoire. Leur entraîneur est confiant, mais ne préfère pas trop en parler car pour lui, c’est sur le terrain et non derrière un micro que les matchs se gagnent.
Pour votre première CAN en tant sélectionneur, comment appréhendez-vous le déroulement de la compétition ?
Je sais que c’est un tournoi qui est très difficile. Il y a de grandes équipes et des moyennes. Mais quand je regarde l’histoire de la CAN, je conclue qu’il y a toujours des surprises. Tout peut arriver et toutes les équipes sont prêtes à aller jusqu’au bout. C’est pourquoi on ne peut jamais dire qu’on va gagner d’avance. C’est maintenant que commence le tournoi de groupe. On va essayer d’aller en quart de finale. On a un très bon groupe, on a bien travaillé, je suis sûr que mon équipe a les moyens de gagner demain. Ce sera un match difficile. J’ai vu plusieurs matchs du Burkina Faso. Nous allons tout donner pour faire la différence. Toutefois, ce ne sont que des paroles. Et on ne gagne pas des matchs avec des mots. C’est d’être prêt dès la première minute, aller jusqu’au bout et ne jamais se décourager. C’est très important de gagner le premier match, surtout pour la suite de la compétition. Ça met moins de pression, et ça empêche de courir derrière les autres.
Quelle stratégie comptez-vous mettre en place pour contrer le Burkina Faso ?
J’ai tout dans ma tête : ma stratégie et mes onze joueurs. Demain, tout le monde saura comment le Cameroun va se comporter face au Burkina Faso. Et on verra si on aura fait le bon choix ; parce que les matchs ne se gagnent pas en avance.
Vous savez que les Camerounais attendent de bons résultats et que la moindre erreur pourrait être fatale pour vous…
Il n’y a pas une très grande différence entre les équipes de la CAN. En Afrique, il n’y a plus de petites équipes. Et c’est une erreur de penser, comme c’est le cas au Cameroun, que ce sera une compétition facile. Les Camerounais sont restés dans le passé. Ils se remémorent les exploits d’il y a 20 ans avec une équipe qui, en 20 minutes était capable de mener 3-0. Aujourd’hui, il n’y a plus ce genre de matchs là. Aujourd’hui, c’est plus difficile. On va cravacher dur pour vraiment aller loin.
Recueillis par Arthur Wandji, à Libreville