A 24h du duel qui attend le Cameroun ce mercredi contre la Guinée-Bissau dans le cadre de la deuxième journée de cette 31e Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017, le sélectionneur des Lions a assuré en conférence de rédaction que ses joueurs ont eu le temps d’apprendre des erreurs commises lors du nul (1-1) concédé avec le Burkina Faso. Pour ce match, le technicien belge attend de ses joueurs qu’ils marquent à chaque occasion.
Avez-vous la ferme conviction que vos joueurs feront mieux que face au Burkina Faso samedi dernier ?
Nous avons fait un bon match face au Burkina Faso. On a eu des occasions et je pense qu’on méritait de gagner ce match. Il est vrai qu’on est déçu du score, mais pas de notre performance. Depuis, quand je regarde comment mes joueurs se comportent pendant les séances d’entraînement, je suis convaincu qu’ils feront un bon résultat mercredi. Dans un autre sens, il va falloir faire très attention. Nous sommes dans un groupe où les quatre équipes ont 1 point. Cela veut dire que tout le monde va continuer de se battre pour aller en quart de finale.
Qu’est-ce qui va rendre le match de ce mercredi différent de celui de samedi dernier ?
Depuis samedi, nous avons eu l’occasion de beaucoup travailler et de corriger ce qui n’a pas marché contre le Burkina Faso. Toute l’équipe est consciente que le match de demain est un autre match, et qu’il va vraiment falloir mettre le paquet pour le gagner. Nous allons être plus forts mentalement, et plus aptes à concrétiser nos occasions.
Qu’avez-vous dit à vos attaquants puisqu’ils puissent justement concrétiser leurs occasions ?
C’est un problème de concentration et d’expérience. J’ai dit à mes joueurs que nous devons gagner ce match. Nous ne devons pas être déconcentrés. Nous devons profiter de chaque occasion et prendre le temps pour faire le bon geste. Je leur demande de mettre le ballon au fond des filets. Nous avons un jeune groupe, et c’est normal que de temps en temps ils puissent rater des occasions nettes. Mais je pense qu’ils ont appris.
Recueillis par Arthur Wandji, à Libreville