Initialement prévue en République centrafricaine, le match Rca-Afrique du Sud a été délocalisé à Yaoundé (Cameroun). Selon le sélectionneur centrafricain, ses joueurs se sentent chez eux.
Quel bilan faites-vous de l’état de préparation de votre équipe?
Nous sommes au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (Caf) à Mbankomo depuis presqu’une semaine déjà. La préparation se déroule dans de bonnes conditions. Tout se passe très bien. Avec les joueurs, on a essayé de travailler un peu plus l’animation devant les buts et puis l’accélération. On ne compte pas laisser le temps à l’équipe adverse de prendre l’ascendant sur nous. Nous travaillons bien, et à mon avis les joueurs comprennent ce que nous leur montrons.
Dans quel état d’esprit sont vos joueurs?
Il y a des fois où il y a guerre en Iran, en Irak ou en Libye, mais cela n’empêche pas que leurs sélections se préparent normalement pour des compétitions aussi importantes. Pourquoi pas la République centrafricaine? Nous, on se prépare très bien. Moralement et physiquement, les joueurs ne sont pas inquiets. Ils savent que si on se qualifie pour la Coupe du monde, ce sera grâce à eux. Ils s’entraînent pour ça. Et dans un bel état d’esprit.
Comment entrevoyez-cette rencontre, sachant que vous n’êtes pas à domicile?
La sélection centrafricaine considère le Cameroun comme son propre territoire. Nous sommes un peu chez nous ici. On n’a pas de complexe ou de problème à jouer au Cameroun. Certes en Centrafrique on devait avoir un plus grand public, mais ça ne nous dérange pas de jouer dans un terrain neutre. Lorsqu’on est allé jouer en Egypte, on savait qu’on était à l’extérieur. Mais le match s’est bien déroulé. Au Cameroun, on se dit que nous sommes chez nous. Les joueurs le pensent, le staff aussi. Je crois que ce sera un match comme à la maison.
Quelle est l’idée que vous avez de la sélection Sud-africaine?
L’Afrique du Sud, c’est une grosse équipe. Pour nous, elle est comme le Cameroun, l’Egypte et les autres. On respecte beaucoup cette équipe. Mais nous en République centrafricaine, on cherche à entrer dan la cours des grands. C’est donc à nous de nous battre pour réaliser nos objectifs.
Pensez-vous que la victoire est possible?
Si nous pensions que la victoire ne peut pas être possible, on devait rester à Bangui. Si nous sommes là, c’est parce que nous avons confiance en notre équipe. Et nous pensons que nous allons remporter cette victoire.
Recueillis par AW à Yaoundé