Le président de l’Association des clubs de football amateur (ACFAC) donne les raisons qui ont motivé la conférence de presse de mardi sur l’évaluation de leurs activités et, défini leur position sur les échéances électorales à venir, avec un accent particulier sur les candidatures en cours d’enregistrement.
Pourquoi avoir décidé d’une évaluation de vos activités maintenant et à l’approche des élections à la Fécafoot ?
Nous nous sommes rendus compte que l’ACFAC était très mal connue de l’ensemble de l’opinion. Et compte tenu du fait que tout ce qui est en train d’être pris aujourd’hui comme décisions, il fallait quand même qu’on rappelle à l’opinion que toutes ces décisions vont dans le sens des revendications que nous avons menées jusqu’ici, et qu’il n’était pas question que quelqu’un d’autre vienne les récupérer. Donc, nous avons estimé que compte tenu de l’échéance qui approche, et les élections c’est bientôt, il fallait que l’association sorte de l’ombre et éclaircisse l’opinion sur son importance. Et pour cela, donner son appréciation sur les questions d’actualité et sa position par rapport aux futures élections.
Votre association a-t-elle déjà désigné un candidat pour briguer la présidence de la Fécafoot ?
Dire que l’ACFAC aura un candidat à ce moment précis serait aller trop vite en besogne. Nous sommes les acteurs, et les acteurs ne devraient pas avoir d’à priori. Nous avons des préoccupations, nous avons une idée, ce qui devrait meubler les actions de la future fédération par rapport au développement du football. Donc, sans être entré en contact avec les uns et les autres, il serait hasardeux de dire aujourd’hui que nous aurons un candidat. Nous préparons une feuille de route que nous allons opposer à tous ceux qui vont se présenter au niveau de la direction de la Fécafoot. Et c’est à qui sera pertinent que nous allons accorder nos suffrages.
Qu’est ce qui vous fait pensez à une éventuelle candidature de Tombi A Roko Sidiki, alors que l’intéressé ne l’a pas encore lui-même déclaré ?
Cela va de soi. Mettons nous d’accord là-dessus : lors de la mise sur pied du comité de normalisation, il y a eu une précision qui accompagnait le texte. C’était de savoir qu’il était proscrit aux membres du Comité de normalisation de présenter toute candidature. On veut nous faire croire aujourd’hui que le Secrétaire général (Tombi A Roko) ne fait pas partie du comité. Ce qui n’est pas vrai. Pourtant le Secrétaire général a participé à l’élaboration des textes et aujourd’hui, même à la préparation du processus. Et tout ceux qui ont pris part à ce travail doivent se mettre de côté et observent les concurrents dans la bataille au poste de président de la fédération.
Recueillis par Armel Kenné