Les administrateurs de la Fécafoot qui se réunissent ce mardi vont chercher des voies et moyens pour se moderniser. On parle de la refonte du code électoral qui permettra par exemple à tout citoyen non membre de la Fécafoot de pouvoir postuler au poste de président.
Ceci est considéré comme une victoire dans le camp du comité citoyen pour le redressement du football camerounais dont l’un des objectifs est justement la refonte des textes. Pour Milla, on ne choisit pas un Président. Il y faut de la transparence. Un Président peut sortir du marché. Roger Milla, toujours Président d’Honneur de la Fécafoot, et ses collaborateurs viennent de mettre en place une pétition à signer pour faire partir les dirigeants de la Fédération Camerounaise de Football: « Nous voulons que les gens réfléchissent, que les gens s’assient et comprennent que notre football est en danger. » « Nous ne sommes pas des brutes, nous ne sommes pas des sauvages. c’est notre travail, ns avons joué ce football. C’est grâce à nous que ce football est ce qu’il est aujourd’hui. C’est grâce à nous que ce Cameroun est aujourd’hui. Nous ne pouvons pas continuer à voir notre pays tomber. » Interrogé à savoir pourquoi il ne démissionne pas de son poste de Président de la Fécafoot, il dit ne pas vouloir donner le bâton avec lequel il va être fouetté: « Je suis président d’honneur… Le président a 1 millions par mois. J’ai mis ce football au haut niveau, je n’ai que 300 000 FCFA par mois. Pendant ce temps, Tombi qui est un pompiste a 2 millions par mois. Le jour où ils vont me démissionner, je n’aurais plus ce salaire. » La suite dans la deuxième partie du Journal des Sports de nos collègues de Radio Equinoxe. suite journal sport mardi 15 mai 2e partie sur 3