Le directeur général-adjoint d’Apejes de Mfou de retour de la Chine avec le trophée du Tournois international de Shanghai, fait le bilan de son équipe. Il en profite pour parler des objectifs visés par son équipe à travers la participation à cette compétition.
Vous êtes à l’initiative de ce voyage d’Apejes en Chine. Quel bilan faites-vous au terme de ce tournoi ?
Notre bilan est positif. On a tout gagné : le trophée, le meilleur joueur, le meilleur coach. Nous sommes satisfaits de ce bilan.
Comment avez-vous obtenu l’invitation d’Apejes à ce tournoi ?
La coopération entre le Cameroun et la Chine est très développée. Nous ne travaillons pas seulement dans le domaine du football. Nous occupons un poste au sein de la société Apejes. Je dirige aussi pas mal de sociétés et nous coopérons beaucoup avec la Chine dans divers domaines : minier, énergétique, culturel et sportif. C’est dans ce cadre que les organisateurs de ce Tournoi international de Shanghai nous ont approchés pour solliciter de nous une équipe, qui devrait prendre part à cette compétition.
L’aventure va-t-elle s’arrêter là ?
Pas du tout. On a d’ailleurs beaucoup de sollicitations et des promesses. La sélection thaïlandaise a pris part à cette compétition et nous invite déjà à un autre tournoi chez elle. Les Allemands veulent nous inviter à des tournois de jeunes en Allemagne. La Slovaquie veut aussi nous servir une invitation pour un tournoi chez elle. C’était ça en fait, notre objectif, celui de pouvoir nous vendre à l’international. Et je pense que nous avons réussi.
Qu’est-ce qui vous fait courir ?
Nous travaillons beaucoup avec les jeunes. Vous n’avez qu’à voir qu’Apejes, en dehors de l’équipe fanion, a toutes les catégories de jeunes, qui travaillent chaque jour. Nous avons une expérience de plus de quinze ans dans le management du football. Nous comptons continuer sur cette lancée.
Entretien mené par Arthur Wandji à Yaoundé