Après son éviction du Comex de la Fecafoot, Guibaï Gatama a entrepris des procédures au TAS pour faire destituer l’actuel président. Hier le journaliste était en audience à Lausanne.
L’ancien membre du Comité Executif (Comex) de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Guibaï Gatama, était présent hier à Lausanne en Suisse au siège du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Sur sa page Facebook, il a laissé un petit message sur sa présence en Suisse.
«Audience terminée au TAS, à Lausanne, sur « La vacance à la présidence de la Fecafoot après la condamnation du Président Eto’o à 22 mois de prison ferme en Espagne ». Toujours mener ses combats jusqu’au bout.» A écrit le journaliste et Directeur de la publication du journal L’Œil du Sahel.
En rappel, ce dernier avait été radié du Comex lors de l’assemblée générale de la Fecafoot d’août 2022. Pour lui, la condamnation de Samuel Eto’o en Espagne à 22 mois de prison le rendait inéligible au poste de président de la Fecafoot. Ceci en adéquation avec les textes en vigueur.
Toutefois, l’on craint que le recours de Guibaï Gatama ne trouve pas un écho favorable. En effet, la modification des statuts de la Fecafoot par le nouvel exécutif permet à l’actuel président de poursuivre sereinement son mandat et de se représenter. Selon l’article 36 des nouveaux statuts, relatif aux conditions générales d’éligibilité, l’alinéa 1.b indique que tout candidat à un poste électif ne doit pas avoir « été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie d’un titre de détention ». Une nouvelle disposition taillée sur mesure pour Samuel Eto’o. Car l’ancien article 36, en son alinéa 1.d disposait que « ne peut être candidat, tout citoyen ayant été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie de sursis simple ou avec probation supérieure à six mois »