Combien de décisions mal avisées prendra Gianni Infantino, le Président de la FIFA, au Cameroun ou en Afrique pour s’avouer ne rien y connaître ? Si au Cameroun, on était habitué aux tensions qui jusque là restaient de bas étage, en installant Dieudonné Happi à la tête du Comité de Normalisation de la Fécafoot il y a trois ans, il a définitivement cloué le cercueil du football camerounais, même si seuls les plus avisés ont vu le jeu jusqu’ici. Homme de média de grande qualité, Alain Foka n’a pas pu s’empêcher de dévier pour une fois de sa ligne lissée pour servir le Président de la FIFA. Un régal.
Morceaux choisis :
«Le football africain est sous coupe réglée. La Fifa est aux commandes. Ce qui est frappant ici c’est la méthode qui rappelle une autre, qui a mis l’Afrique francophone dans la situation de chaos qu’on lui connaît depuis des décennies. Vous vous souvenez, au moment des indépendances, on a soigneusement pris soin d’écarter les nationalistes, ceux qui se battaient pour l’autonomie réelle de leurs pays. Beaucoup ont même été tués. On a mis au pouvoir des seconds couteaux, des collabos arrangeants, des gouverneurs Noirs plus soucieux des intérêts d’un ancien maître que du développement de leurs et de leurs compatriotes».
«Si la Commission doit exclure Ahmad Ahmad, ce qui est normal, elle doit aussi frapper Gianni Infantino. Pas de deux poids-deux mesures. Mais on sait qu’il est un trop gros morceau pour être inquiété».
Voici dans son intégralité l’avis d’Alain Foka sur la relation entre la CAF et la FIFA