Désigné président du comité d’organisation de l’Assemble générale d’Aigle royal de la Menoua, il expliqueles missions assignées à son comité. De même, ce prince de la chefferie Foréké-Dschang décline la méthode qu’il pense idoine pour redonner des ailes solides à El Pacha.
Qu’est-ce justifie cette rencontre avec presse ?
Nous avons voulu passer des informations, mais aussi instaurer une nouvelle culture : celle de la communication. Dans le cadre des tâches qui m’ont été assignées, à savoir l’organisation de l’Assemblée générale d’Aigle royal de la Menoua qui se tiendra le 3 décembre, il était question d’écouter, d’aller vers tous les fils et filles de la Menoua pour que chacun dise ce qu’il pense, ce qu’il a dans le cœur afin que cette organisation du 3 décembre, soit consensuelle et que le résultat mette Aigle Royal de la Menoua sur de nouvelles bases qui permettront qu’il vole plus haut.
Vous avez souligné qu’à ce jour, aucun fils de la Menoua, n’a encore fait acte de candidature. Ce manque d’engouement peut-il se justifier par la démobilisation orchestrée par l’actuelle équipe dirigeante ?
Notre rôle, c’est de sensibiliser tout le monde, tous les fils et filles de la Menoua qui ont envie d’apporter quelque chose pour cette équipe, de sensibiliser aussi l’équipe en place actuellement de venir soumettre leur projet. Le comité que nous dirigeons se chargera de le transmettre au conseil d’administration qui prendra ses responsabilités.
Avez-vous les mains libres dans cette délicate tâche ?
Le fait que j’organise une conférence de presse pour m’exprimer est une preuve de ce que j’ai les mains libres. Puisque Samuel Dongmo, président actuel d’Aigle Royal de la Menoua n’y était pas associé. Bien plus, il n’en était pas au courant. Les accords que nous avons sont basés sur la liberté totale. D’ailleurs, je ne suis pas de nature à travailler sous la contrainte ou bien de travailler avec des chaines au pied. Ce n’est pas la philosophie, ce n’est pas l’esprit que je veux amener dans Aigle Royal de la Menoua en tant que fils de ce département. Je pense que c’est important de communiquer parce que j’ai écouté les fils et filles de la Menoua qui, pour la plupart, ont un problème d’informations concernant leur équipe. J’ai voulu simplement apporter un esprit de communication pour résoudre un certain nombre de problèmes. Une commission comme celle que je préside n’a simplement pour rôle d’ameuter les gens pour qu’ils applaudissent alors qu’on continue de piétiner ; elle aussi pour but de penser des plaies, d’écouter les problèmes et apporter des solutions pour un nouveau départ.
Quels sont les principaux dossiers que vous avez déjà eu à gérer pour la bonne marche d’Aigle Royal de la Menoua ?
Le principal grand dossier que je pense avoir géré jusqu’à présent, c’est le dossier d’un groupe d’anciens présidents et actionnaires d’Aigle Royal de la Menoua qui étaient décidés d’une manière un peu révoltée d’en découdre avec la gestion du bureau actuel. Ce qui était pour une cassure. Or il y a des clubs mythiques au Cameroun qui battent de l’aile à cause de ce genre de dissension. J’ai pensé qu’il était de mon devoir de ramener tous les fils et filles de la Menoua dans la maison et de leur dire que l’intérêt, c’est notre équipe qui est chère à nous tous. Quand je fais cette sortie, c’est pour permettre aux uns et aux autres de comprendre ma logique. Et si les membres du conseil d’administration qui m’ont confié cette tâche n’approuvent pas ma démarche, ils ont le libre choix de me déposer. J’aurai fait de mon mieux pour apporter ce que je pense de positif pour notre équipe. Dans le cas contraire, j’attends aussi des encouragements.
Avez-vous été consulté avant la convocation de l’assemblée générale par le président en poste ?
Je préfère ne pas prononcer sur cette question. Ce serait aller en porte à faux avec mes missions qui consistent à ramener tout le monde dans la maison. S’il y a des gens qui ont des habitudes avec la peau dure, je ne saurais encourager cela. Mon rôle est de mettre tout le monde dans la maison, d’éviter de créer des dissensions et conflits dans Aigle Royal de la Menoua pour pouvoir sortir cette équipe de cette situation de non leader. Le Conseil d’administration qui est l’instance suprême d’Aigle royal de la Menoua aura un rapport de notre comité. Des erreurs qui seront notés pendant parcours seront signalées. Quand il y aura acte de candidature, s’il y a des projets qui cadrent avec notre vision, celle que ce Conseil d’administration aura mise sur pied, en ce moment nous allons soutenir. J’insiste sur le fait que tout fils de la Menoua peut apporter un projet pour le développement de cette équipe. Que ce soit moi ou quelqu’un d’autre.
En dehors d’être fils de la Menoua, quelles sont les autres conditions pour être président d’Aigle Royal ?
Globalement, il faut avoir sa carte de membre, être membre du Conseil d’administration, ce qui veut dire qu’il faut avoir déboursé au moins 500 000 Fcfa au cours des trois dernières saisons sportives.
Interview réalisée par GT