Contrairement à celui du stade militaire, le chef de mission adjoint de l’entreprise, Egis Cameroun, maitre d’œuvre des travaux de réfection du stade Omnisports Amadou Ahidjo de Yaoundé est plus confiant. Il assure et rassure que les délais seront respectés par toutes les entreprises engagées dans ce chantier.
Quel est le taux d’avancement des travaux de rénovation du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé ?
Le taux d’avancement est d’environ 45% aujourd’hui, au niveau de l’ensemble des entreprises sur le site. Au jour d’aujourd’hui, les travaux avancent normalement. On n’a pas de souci à se faire. Nous allons pouvoir livrer le stade à échéance c’est-à-dire avant la compétition. Parce que les différentes entreprises sont mobilisées, et toutes les équipes travaillent d’arrache-pied.
Comment sont organisés les travaux ?
Les travaux sont répartis en quatre grands Lots. Le Lot 1 concerne la pelouse et la piste d’athlétisme ; le Lot 2 concerne la pose des sièges sur les gradins ; le Lot 3 concerne le Génie civil et l’architecture dans sa globalité ; et enfin, le Lot 4 qui concerne l’aménagement extérieur notamment, les parkings et les voiries autour du stade.
Comment arrivez-vous à gérer toutes ces entreprises ? N’y a-t-il pas de chevauchement par moment ?
Non, pas de chevauchement à partir du moment où la maitrise d’œuvre que nous sommes, joue pleinement son rôle de coordination des entreprises. Nous tenons régulièrement des réunions, pour pouvoir permettre à ces entreprises de ne pas se chevaucher dans l’avancement des travaux.
Quelle est la date estimée pour la livraison des travaux ?
La date est beaucoup plus liée aux contrats des différentes entreprises. On a des entreprises dont le contrat tire jusqu’en fin-septembre. Je crois que d’ici à cette date, on aura finalisé les travaux.
Y a-t-il des difficultés particulières sur le chantier ?
Pour être honnête, les difficultés que nous rencontrons sont plus au niveau de la douane. Mais, l’administration a pris des mesures dans ce sens, afin de faciliter les choses au niveau de la douane. Parce qu’une grande partie du matériel vient de l’extérieur notamment, les conteneurs d’éclairage, les sièges etc.
Mené par Arthur Wandji