Après avoir mis sans succès Emilio Ferrera sur orbite dans le précédent appel d’offre international à candidature pour le poste de sélectionneur des lions indomptables, voici le cabinet BNG de retour avec sa nouvelle recrue, Georges Heylens. Sous l’impulsion de Patrick Amougou, l’entraîneur Belge connu pour ses frasques hors du terrain fait actuellement du lobbying à la présidence de la République.
Georges Heylens a vu le jour un certain 8 août 1941 en Belgique. C’est un ancien footballeur qui a commencé sa carrière au RSC Anderlecht comme milieu de terrain offensif avant d’être rapidement reconverti en latéral droit. Repositionnement payant puisque le belge marque trois buts lors de son premier match officiel sous les couleurs de son équipe.
À 16 ans, il intègre la réserve d’Anderlecht avant de se voir lancer dans l’arene de la première division belge en 1960 en remplacement de Laurent Verbiest.
En 1973 Heylens est blessé sur le terrain d’Anderlecht par un tacle qui lui coûtera ses ligaments croisés. Blessure qui l’éloignera d’ailleurs des pelouses pendant longtemps. L’international belge ne reviendra jamais à son meilleur niveau.
Il compte également 67 sélections chez les diables rouges qu’il fréquenta entre 1961 et 1973.
Il fut également de l’expédition de la coupe du monde de 1970 au Mexique où l’équipe nationale Belge est éliminée dès le premier tour.
Heylens est devenu par la suite entraîneur, notamment de Lille entre 1984 et 1989 et du Congo.
Un appétit poussé pour l’argent ?
L’ancien international Belge n’est pas seulement connu pour ses qualités de latéral droit offensif. En effet, ses rapports tumultueux avec la justice du Royaume de Belgique sont connus de tous. Georges Heylens est inculpé d’escroquerie, d’abus de confiance, et association de malfaiteurs par le parquet de Bruxelles en 2004. Il est soupçonné notamment d’avoir pris en leasing de luxueuses voitures de société. Une fois le contrat arrivé à échéance, les voitures n’étaient pas restituées, mais plutôt déclarées volées, et revendues à l’étranger. Son fils et deux grecs seraient accusés de complicité dans l’affaire, la Grèce étant le lieu présumé où les voitures étaient écoulées au marché noir. Ceci aurait impliqué une dizaine de voitures.
Comme si cela ne suffisait pas, deux ans plus tard dans un Bis repetita, il se serait expliqué pendant de longues heures sur l’origine d’un faux chèque d’un montant de 7,3 de million de dollars, les enquêteurs de la police fédérale étant venus le chercher à son domicile pour en savoir un peu plus sur l’origine de ce chèque.
Au dessus du MINSEP et de la Fecafoot
Georges Heylens séjourne actuellement au Cameroun avec son mentor Patrick Amougou, directeur général de la société BNG. Une visite qui va lui permettre notamment de faire du lobbying à la présidence de la République. Une procédure qui peut laisser perplexe.
Il a été aperçu hier au stade militaire en compagnie de Richard Towa et Patrick Amougou où l’Académie Ngweya Ikouam disputait une rencontre amicale face au Tonnerre de Yaoundé, match remporté par le « Kalara Club» sur le score d’un but à zéro.
En choisissant délibérément de laisser de coté la tutelle et la Fecafoot qui sont en charge du dossier de l’entraîneur national, BNG vient de donner le coup d’envoi d’une bataille des loges qui précédera l’annonce prochaine de celui qui sera à la tête des lions indomptables.