L’expert de la Fifa fait le bilan du stage.
« Je ne suis pas venu donner des recettes miracles. Je suis venu prendre le niveau des gens. Le niveau de lecture du jeu, de compréhension des entraîneurs est très élevé. Le problème auquel je me suis attaqué, a été de leur apprendre à transmettre cela à des joueurs. La deuxième chose a consisté à leur apprendre à maîtriser aujourd’hui l’un ou l’autre aspect très moderne de la préparation physique à savoir la vitesse maximale aérobie et le travail intermittent. On a fait une très bonne première étape. Mais, ça devrait continuer, parce que ce n’est pas en cinq jours qu’on peut tout d’un coup former quelqu’un. Ce n’est pas suffisant. En tout cas, ils (les entraîneurs, ndlr) ont été très réceptifs et je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas demain, faire progresser tous les jeunes de ce pays au regard du niveau de connaissance que ces entraîneurs ont.
Je voudrais que ces entraîneurs conduisent des séances d’entraînements bien réfléchies. Ils doivent poursuivre un but bien déterminé par rapport au système de jeu, par rapport à l’animation qu’ils veulent voir transparaître dans leurs équipes. Ils doivent réussir à mettre leurs joueurs dans une condition physique optimale. Ce qui n’est toujours pas facile lorsque les championnats ne sont pas bien déterminés. Il faudrait qu’ils soient aidés par une organisation du championnat constante, dont les dates sont connues à l’avance. Une bonne organisation, une bonne condition physique et une périodisation du travail n’est possible, lorsqu’il y a une compétition qui arrive dans les deux ou trois mois à venir ».