Il est la fierté camerounaise des années 80 mais surtout de l’année 90. Buteur émérite lors du match inaugural de la Coupe du monde 1990 face à l’Argentine, François Omam-Biyik est une véritable idole. Après deux saisons pleines pour ses débuts de footballeurs à Pouma à l’âge de 18 ans, il rejoint le Canon Yaoundé à l’aube de l’exercice 1986-1987. Au sein du club mythique, le jeune attaquant se révèle totalement, si bien qu’il s’impose rapidement comme l’atout principal de son équipe.
Il rejoint ensuite l’Europe et débarque en France pour sa première saison à Laval et marque son premier but à Auxerre, dès la troisième journée. En janvier 1988, direction le Maroc pour disputer la Coupe d’Afrique des nations que les Lions indomptables remporteront. Gravement blessé au genou, l’ex-attaquant mettra plusieurs mois à se rétablir et retrouver son niveau. Omam-Biyik prend ensuite la direction de l’Italie, où il est désormais fin prêt pour disputer la Coupe du monde 1990. Le 8 juin de cette année à San Siro, François Omam-Biyik s’élève dans le ciel milanais via une prodigieuse détente, et marque un célèbre but de la tête contre l’équipe nationale d’Argentine de Diego Maradona, lors du match inaugural du Mondial.
L’international camerounais vient d’inscrire le premier but de la Coupe du monde 1990. Il permet également au Cameroun de créer l’une des plus grandes surprises de l’histoire du football. Diego Maradona et les siens tenteront bien de remettre le match dans le bon sens, mais les Camerounais ont décuplé leur confiance. L’Albiceleste, championne du monde sortante, est à terre. Les Lions l’emportent sur le score d’un but à zéro, grâce à une réalisation pleine d’opportunisme de l’attaquant camerounais. Héros d’un soir, François Omam-Biyik devient l’homme africain de l’année 1990. Suffisant pour que Redon fasse de lui son capitaine. Omam portera le brassard jusqu’en 1996 avant de le passer à William Andem. Puis, Rigobert Song en 1999 au lendemain de la Coupe du monde « France 98 ».
C.D.