La Fifa a débloqué le 25 juin dernier un fonds d’aide aux fédérations de 1,5 milliard de dollars (1,32 md EUR) sous forme de subventions et de prêts pour faire face aux conséquences de la crise du coronavirus. Son président Gianni Infantino déclarait alors que « la Fifa a approuvé à l’unanimité un plan d’aide de 1,5 md USD », à l’issue d’une réunion virtuelle du Conseil de la Fifa, précisant que la Fédération internationale exercerait « un contrôle strict de l’utilisation des fonds ». Le versement anticipé d’un montant de 150 M USD d’aides aux fédérations avait déjà été annoncé en avril.
Chacune des 211 fédérations membres devait recevoir 1 M USD, soit environs 541 millions FCFA, et une aide supplémentaire de 500.000 USD ( 271 millions FCFA) pourra être attribuée pour venir en aide au football féminin.
Une autre aide était disponible sous forme de prêts sans intérêts, qui pouvaient atteindre jusqu’à 35% des revenus de chaque fédération. Le montant minimum de chaque prêt serait de 500 000 USD et le maximum de 5 M USD. De plus, chaque confédération pouvait recevoir un prêt de 4 M USD.
« Des clubs et des fédérations sont en réel danger. Dans certaines parties du monde, le football n’a pas encore repris. Nous devons leur venir en aide », a-t-il ajouté.
Fin avril, l’instance basée à Zurich avait annoncé le versement par anticipation de 150 millions de dollars (138 M EUR) de subventions à ses 211 fédérations membres, soit l’ensemble des aides pour les années 2019 et 2020, afin de faire face aux conséquences de la pandémie de Covid-19.
Depuis de nombreux mois donc, la Fédération Camerounaise de Football avait reçu beaucoup d’argent à remettre aux clubs. Peut-être voulait-elle l’utiliser comme monnaie de marchandage auprès des présidents de club amateurs pour sécuriser des votes en sa faveur. Mais depuis ce mardi, les clubs amateurs reçoivent leur quote-part.
La manière aussi est bien questionnable puisqu’au lieu de virer cet argent dans les comptes bancaires des concernés, les promoteurs sont obligés de venir d’eux-mêmes dans les locaux de la Fédération pour décaisser leur argent.
En matière de traçabilité, on y repassera.