Tout est parti d’un constat : la désuétude ou la quasi inexistence des infrastructures sportives au Cameroun. Et le premier à le relever n’était autre que Tombi à Roko Sidiki qui a suivi avec une attention particulière les résolutions du forum sur le football en mai 2010. Le président de la Fécafoot avait alors consigné dans ses petits papiers, l’urgence de doter certaines villes du Cameroun de stades viables quoique cela nécessite des moyens financiers colossaux.
Cinq ans plus tard, le nouvel homme fort de Tsinga, adoubé par le ministre des sports Ismael Pierre bidoung MpKwatt, qui en a d’ailleurs fait le fil d’Ariane de son programme lors de sa campagne à la présidentielle de la fédération, estime que des terrains de football de bonne qualité sont d’une importance capitale non seulement pour la formation des jeunes joueurs, mais aussi pour la qualité du spectacle produit par les footballeurs d’élite.
Contrat de partenariat d’une durée de 50 ans
De la parole aux actes, l’ancien SG de la Fécafoot est à l’origine d’une signature de convention qui a eu lieu en novembre 2015 avec le ministre de l’Economie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat). De manière plus technique, ces contrats portent sur la conception, la construction, l’exploitation et l’entretien de terrains de football en gazon synthétique, ainsi que leurs annexes, à savoir les gradins et les vestiaires.
La fédération assure le financement, la conception et la réalisation de l’ensemble des travaux nécessaires à la construction des terrains de football en gazon synthétique, y compris leurs accessoires, à ses frais et risques. Les communes, quant à elles, assurent le financement, la conception et la réalisation de l’ensemble des travaux nécessaires à la construction des vestiaires et des gradins, à ses frais et risques.
Les municipalités sont également chargées d’assurer les prestations d’entretien de l’ensemble des ouvrages. Bon à savoir : le contrat de partenariat est conclu pour une durée de 50 ans. A son expiration, le terrain ainsi que tous les équipements annexes reviennent obligatoirement à la Communauté urbaine.
Et si toutes ces belles promesses n’étaient qu’une vue de l’esprit !
C.D.