L’entraîneur par intérim de la sélection fanion de football a effectué ce mercredi, sa première sortie officielle depuis sa nomination le 30 octobre dernier. Répondant aux questions de la presse, Alexandre Bélinga ne s’est pas éloigné de sa mission qui est celle de se qualifier au dépend du Niger les 13 et 13 novembre prochains, pour la phase de poule de ces éliminatoires du Mondial 2018. Déterminé à réussir, le technicien camerounais s’est exprimé sur plusieurs points. Verbatim.
Au sujet de la liste de Finke
Lorsque notre nomination arrive, les convocations sont déjà parties. Nous étions par conséquent largement en retard et hors-délais pour publier une autre liste. Mais je ne suis pas de ceux qui se défilent. J’assume cette liste, puisque je faisais partie du staff technique. Par conséquent, il n’y a eu aucune modification. Je ne viens pas pour tout casser. Je ne vais rien inventer. Nous avons quelques jours pour jouer deux matchs qui sont très importants pour la suite de ces éliminatoires. C’est à ça que nous allons nous atteler. Nous allons faire notre possible pour que tout se passe bien.
De ses rapports avec Finke
Je suis un entraîneur et je respecte ce métier, je respecte tous ceux qui le pratiquent. Ce que j’ai vécu avec Finke, même si on me coupe la tête, je ne dirai rien concernant nos rapports. Parce que je le respecte, je respecte ce métier. Ce n’est pas parce que je suis le nouvel entraîneur que je vais révéler tout ce qui s’est passé avec ce monsieur. Ce serait lui manquer de respect. Qu’il soit Allemand ou Italien, nous sommes tous des entraîneurs.
Au sujet de son avenir
Je suis là pour gérer ces deux matchs (contre le Niger, le 13 et le 17 novembre prochains, Ndlr.). Je ne me pose pas de question sur la suite. Le ministre a donné trois mois (pour mettre sur pied un staff permanent et définitif, Ndlr.), mais qu’est-ce qui garantit que je serai encore vivant à ce moment-là ? Si au soir du 17 novembre nous sommes qualifiés, je crois que j’aurai rempli ma mission. Le reste, on verra. Notre nomination parle d’entraîneurs intérimaires. C’est dire que nous sommes limités dans le temps, et ce temps, c’est celui qui nous a nommé qui le maitrise.
Du retour de Kameni
Nous sommes tous Camerounais, et ce qui nous gêne c’est que nous cherchons toujours à gérer les individus. J’estime que lorsqu’une nation est en difficulté, les individus doivent disparaître. Je ne suis pas là pour gérer les individus, mais l’équipe nationale. Le retour de Kameni (Idriss Carlos, Ndlr.) ne devrait pas être posé. Moi-même je ne connais pas encore le sort qui lui sera réservé. Nous commençons le stage le 09 novembre. Nous allons nous pencher sur les indices.
A propos du Niger
Pendant que j’étais l’adjoint de Volker Finke, j’ai eu la chance d’être celui qui a été envoyé en observation pour suivre le match Somalie – Niger qui s’est joué en Ethiopie, et le retour à Niamey. Je ne peux pas donner toutes les informations que j’ai, mais c’est une très bonne équipe qui a de bons joueurs. Il y a beaucoup de jeunes qui faisaient partie de la sélection des moins de 17 ans lors de la Can de cette catégorie organisée par leur pays. Avec le staff nous allons travailler sur les informations que nous disposons, afin de les mettre en difficulté au cours des deux rencontres.
Propos recueillis par Arthur Wandji