L’ancien Ballon d’or Luis Figo, le prince Ali, un des vice-présidents de la FIFA, et Michael van Praag, président de la Fédération néerlandaise aspirent à remplacer le Suisse à la tête de la FIFA.
Les quatre candidatures ont été validées lundi par la commission électorale. Reste à savoir, évidemment, si les trois opposants à Sepp Blatter se maintiendront tous jusqu’au 29 mai, date de l’élection à Zurich.
Le Valaisan, qui aura 79 ans en mars, président depuis 1998, sait qu’il peut compter sur une majorité des six Confédérations – toutes sauf l’Europe, pour résumer- qui composent la FIFA. La preuve lui en avait été donnée au Congrès de Sao Paulo en juin dernier, lorsqu’un projet des réformateurs, limitation de l’âge et des mandats au sein de la FIFA, avait été soumis au vote à main levée. Et rejeté.
Le prince jordanien Ali bin Al Hussein, dit prince Ali, 39 ans, et Michael van Praag, 67 ans, présentent les dossiers les plus solides.
Le prince Ali se montre pour l’heure le plus agressif dans ses discours. Le 3 février, il a ainsi dénoncé la «culture de l’intimidation» au sein de l’institution et exigé un «débat public». Ce lundi, sur son compte twitter «AliForFIFA», il a de nouveau appelé à la publication du fameux rapport Garcia sur les conditions d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar.
Mais Ali ne fait pas l’unanimité en Asie, sa Confédération, qui a déjà promis son soutien à Blatter.
Donc, le Prince Ali cherchera essentiellement à pêcher des voix dans le même réservoir électoral que les deux autres opposants à Blatter, les Européens (54 voix sur 209) Figo et Van Praag.