On ne gère pas une fédération comme si on gérait un échoppe et même là, il y a des règles cardinales qu’il faut respecter. La FIFA a adressée une lettre circulaire à ses associations-membres sans aucune exception pour leur demander de lui faire parvenir, pour l’année 2017, “d’ici au 30 juin 2018”, un ” rapport d’audit statutaire”. Sauf que Mr Happi avait viré le directeur financier de la Fécafoot et ce poste n’avait pas été remplacé.
Pour ce qui est des délais, il est clair que la Fécafoot n’a pu les tenir simplement parce que les comptes doivent automatiquement être approuvés par l’assemblée générale.
Si une assemblée s’est tenue, il faut alors produire un procès-verbal. La Fifa demande donc, en plus du rapport d’audit, “le procès verbal de l’assemblée générale lors de laquelle les comptes de l’exercice précédent ont été approuvés“, ainsi que ” le rapport d’activités tel qu’il a été présenté lors de l’AG”.
C’est peut-être un problème pour le Comité de Normalisation qui a fonctionné, depuis sa nomination, sans aucun budget, sans approbation d’aucune sorte, sans aucune vérification extérieure.