L’Europe entière ne comprend toujours pas comment son candidat préféré, Michel Platini, qui construisait jalousement son arrivée à la tête de la FIFA, ne peut se présenter à la tête de l’institution. Candidat soutenu par l’UEFA qui espérait étendre son hégémonie aussi sur la gouvernance du football mondial, Platini a été mis en touche par l’aura de corruption dans lequel s’enlisse l’association de juridiction suisse depuis plusieurs années. Il faut dire que quand le FBI américain a décidé de se mêler de ces affaires entourant le football, l’on savait que rien ne serait plus comme avant.
Platini ayant depuis décidé de se retirer au profit de son secrétaire général à l’UEFA, ils seront tout de même cinq candidats à se présenter pour ce poste bien important sur l’échiquier footballistique.
L’Europe devrait maintenir sa confiance à Gianni Infantino qui a sauté dans la mêlée pour prendre numériquement la place de Michel Platini, mais qui ne jouit ni de son aura, ni de sa personnalité. Si on se fie aux premières tendances, seuls l’Europe devrait lui assurer un soutien quasi total Et là encore, on n’est pas à l’abri de surprises. L’Amérique Latine qui était à fond derrière Platini ne devrait pas automatiquement lui transmettre l’essentiel de ses voix.
Le Cheikh Salman qui est aux commandes de l’association asiatique semble pour l’heure le favori. Soutenu par son association, il semble avoir la faveur de la confédération africaine de football, l’association qui dispose de plus de voix.
Le Prince Ali ne devrait pas rééditer l’exploit obtenu l’année dernière après avoir poussé Sepp Blatter à la porte du second tour avant de se retirer. L’UEFA qui lui avait fait le plein de voix soutient désormais son candidat, Gianni Infantini. L’Asie, son association, soutient son président, le Cheick Salman. Ses chances sont très limitées.
Jérôme Champagne et Tokyo Sexwale ne devraient être que de simple faire valoir.