Les États-Unis d’Amérique ont t-ils tenté d’influencer le vote du président de la plus importante organisation du sport au monde? Certains, dont la Russie, l’affirment. Malgré aussi le coup de gueule fort et un brin hautain du président de l’UEFA, le suisse Joseph Blatter s’est vu confié un autre mandat à 79 ans. Le Camerounais Issa Hayatou dirigeait les procédures électorales.
Le dépouillement des bulletins de vote s’est déroulé en direct dans la salle, devant les congressistes, les journalistes, et a été diffusé à la télévision et sur Youtube.
«Il y a eu 209 bulletins distribués, 206 étaient valides, il fallait 140 voix pour être élu au premier tour, il y aura donc un deuxième tour», a expliqué Issa Hayatou, un des vice-présidents de la Fifa, chargé de la procédure électorale.
Il ne manquait à Joseph Blatter que 7 voix pour être acclamé à la majorité des 2/3 de vote.
Le second tour qui aurait dû se tenir ne l’a pas été puisque le Prince Ali, l’unique challenger, va finalement se retirer de a course, sachant que l’écart était trop grand pour qu’il espère une victoire.
Joseph Blatter était clairement soulagé et très nerveux après que son élection ait été constaté. Il a promis «de donner à mon successeur une FIFA plus forte» et a tenu à «féliciter et exprimer sa gratitude» au Prince Ali, qui s’est retiré avant le second tour de l’élection.
«Nous devons ramener la FIFA où elle doit être et je promets de donner à mon successeur une FIFA plus forte», a t-il déclaré.