Reconnue par la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) comme organe compétent de la Fécafoot, des membres de l’Assemblée générale élue en 2009 projettent de se réunir en session extraordinaire dans le but de mettre fin au mandat de Seidou Mbombo Njoya.
Les jours qui viennent s’annoncent mouvementés pour Seidou Mbombo Njoya. Le président par intérim de la Fécafoot est le viseur de la majeure partie des membres de l’Assemblée générale élue en 2009. Ils ont l’intention de mettre un terme au mandat exceptionnel qui lui a été accordé par la FIFA, après que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a annulé son élection en début d’année.
Chasse à l’homme
Selon une sentence de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) rendu le 10 juin 2021, l’Assemblée générale légitime et légale de la Fécafoot « est celle élue en 2009 ». Et 44 des 73 membres de ladite AG ont déposé une requête à la Fécafoot. Ils demandent la convocation d’une assemblée générale extraordinaire de l’instance, en se basant sur l’article 30 des Statuts en vigueur qui donne pouvoir aux 2/3 des membres de l’AG de convoquer une réunion extraordinaire de l’organe suprême.
Au menu de cette AG extraordinaire, « le vote sur le retrait de toute compétence à monsieur Seidou Mbombo Njoya et aux membres du Comité exécutif élus le 12 décembre 2018 et dont l’élection a été annulée ; le vote sur la suspension des personnes physiques », apprend-on. L’initiative a pour but de « préserver les droits des membres concernés et ne saurait être considérée comme la reconnaissance d’une quelconque légitimité à M. Seidou Mbombo Njoya et aux membres du Comité exécutif élus le 12 décembre 2018 ». Entre temps, le président intérimaire tente de faire le forcing. L’homme refuse de reconnaître l’Assemblée générale de 2009, et annonce des élections à la Fécafoot dans les prochains mois.
Seidou Mbombo Njoya fait le forcing
Le fils du Sultan et roi des Bamoun tente d’imposer les assemblées générales des ligues décentralisées issue de l’élection de 2018 annulée. Mais la stratégie tarde à marcher. Les Assemblées générales des Ligues départementales prévues vendredi dernier n’ont pas pu se tenir partout. La qualité des organisateurs fait en effet problème.
Notons qu’après l’annulation de l’assemblée générale ayant adopté les Statuts et Règlement intérieur de la Fécafoot d’octobre 2018, automatiquement le statu quo ante s’applique. A savoir que les textes en vigueur avant ceux annulés, restent d’application. Mais les dirigeants transitoires de la Fécafoot ont préféré piétiner cette disposition.