L’annonce qui a été faite ce jeudi à Yaoundé, par le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football concerne aussi bien les scrutins dans les ligues décentralisées qu’au niveau fédéral.
Avant, les élections à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) se déroulaient sous forme de scrutins de listes. Mais ça, c’était avant le Comité de normalisation installé le 8 septembre dernier par la Fédération internationale de football association (FIFA). L’équipe que dirige Me Dieudonné Happi a en effet opté pour une nouvelle forme d’élections : celles du scrutin uninominal. « Le Comité de normalisation a décidé de retenir l’option du scrutin uninominal à tous les postes aux élections des Comités exécutifs », a révélé le normalisateur en chef ce jeudi, au cours d’un point de presse qu’il a présidé au Palais des sports de Yaoundé. Conséquence : chaque candidat à chaque poste, aussi bien dans les ligues décentralisées de la Fécafoot qu’au niveau fédéral devra défendre son dossier et son projet, seul devant les électeurs. Une décision jugée « intéressante » dans certains milieux du football.
« Le scrutin uninominal obligera les potentiels candidats à aller vraiment en campagne, et non plus de se cramponner derrière un leader qui doit faire tout le travail seul. De cette manière, aucun membre des Comités exécutifs ne devra se sentir redevable à un autre membre. De la même manière que dans chaque Comité exécutif, on aura des gens qui proposent plusieurs projets qui, mis en ensemble, contribueront à relever notre Fédération et notre football », analyse un proche de Tombi A Roko Sidiki, ex-président de la Fécafoot. « Nous avons un chronogramme à respecter, martèle Dieudonné Happi. Si d’ici avant le 15 janvier les statuts ne sont pas adoptés, il faut que les parties prenantes interviennent, qu’elles proposent des amendements, qu’elles puissent adopter les statuts. De ce fait, élections auront lieu en février ». Et d’ajouter : « la Normalisation n’est pas astreinte aux délais prévus par les statuts. Nous ne sommes pas les seuls maitres du processus électoral. Nous faisons notre part de travail, la FIFA fait la sienne et les acteurs de notre football font la leur ».
Arthur Wandji