La Fécafoot annonce une assemblée Générale Extraordinaire dans les prochains jours. L’annonce est contenue dans un communiqué signé ce jeudi par le Secrétaire Général de l’instance, Blaise Djounang. Engluée dans des affaires aux tentacules multiples, l’instance se bat pour protéger son Président, Samuel Eto’o Fils. Un autre nettoyage des textes de la fédération a été opéré dans les Statuts. Et désormais, un Président condamné en cours de mandat et qui séjourne à Kondengui, peut garder son poste jusqu’à la fin de son mandat. C’est dans cette optique qu’il faut rapidement confirmer Samuel Eto’o.
Le communiqué s’établit tel que suit :
L’ordre du jour n’a aucunement été communiqué, mais le sera ultérieurement.
Camfoot a appris que le Comité Exécutif souhaite battre en brèche la recommandation du Tribunal Arbitral du Sport qui lui demande de constater la vacance de la Présidence. Les membres ont ainsi appelé à renouveler leur confiance en Samuel Eto’o Fils.
D’ailleurs, les nouveaux Statuts de la Fédération du 23 mai 2023 ont effacé toute trace de perte de qualité en cas de condamnation. En cours de mandat donc, quelque soit le délit, aucun officiel ne sera inquiété. Même en cas de peine de prison avec privation de liberté et titre de détention, l’on ne perd plus du tout sa qualité. Voir article 36 sur les conditions d’inéligibilité.
En langage facile, Si Samuel Eto’o est condamné à une peine de prison et est conduit à Kondengui, il restera Président de la Fécafoot jusqu’à la fin de son mandat.
Il faudra désormais faire la preuve que le candidat a été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie d’un titre de détention pour que son dossier de candidature soit rejeté.
L’AGE du 10 octobre va ainsi donc confirmer Samuel Eto’o à la tête de la Fécafoot.