Camfoot a appris qu’au terme des multiples réunions de concertation avec les représentants de toutes les parties en conflit avant le départ pour Zurich, il avait été convenu, pour un retour en santé des organes dirigeants du football camerounais, de mettre sur pied une équipe consensuelle à la Fécafoot.
Tombi A Roko et le sénateur Alioum Aladji représentant les deux camps qui s’affrontent depuis toujours auraient été mis autour d’une table. C’était en présence des représentants et services juridiques du Premier Ministère, du ministère des Sports et du Comité de normalisation de la Fécafoot. Ils seraient tous tombés d’accord sur un principe : celui de mettre en place une équipe de sept personnes pour conduire la normalisation pour un mandat de six mois. Et pour le choix de ces sept personnes, les quotas ci-après auraient été arrêtés sans y coller des noms : deux personnes pour chaque faction et trois autres désignées par le Gouvernement dont le président.
Cette proposition, admise par tous au départ du Cameroun, aurait été balayée du revers de la main par la FIFA. Elle aurait choisi de reconduire l’équipe de normalisation dirigée par le Pr Joseph Owona. Et bien que ne trouvant pas à redire sur certains changements dans les dispositions des nouveaux textes, la Fifa aurait plutôt insisté de voir la loi du Cameroun amendée. Une recommandation rejetée, selon nos sources, par les deux membres du Gouvernement présents.
À la Fécafoot, les responsables sont prudents. Jointe au téléphone pour savoir ce que dit l’institution sur la question, Laurence Fotso, la responsable de la Communication et de marketing de la Fécafoot, a déclaré que : « la Fécafoot se réserve un droit de silence et n’a pas de commentaire ou de réaction à faire sur ce qui est écrit dans cette correspondance dont nous avons aussi reçu copie. Nous ne sommes qu’une fédération affiliée à la Fifa », nous a-t-elle répondu.
L’on est visiblement loin d’une sortie de crise.
Antoine Tella à Yaoundé