Une délégation de la Fédération camerounaise de football est en Europe. Objectif : obtenir la libération de la joueuse, Ballon d’or africain 2015 et des autres professionnelles auprès de leurs clubs respectifs, afin que celles-ci puissent entrer en stage avec le reste de la sélection nationale.
En stage à Bamako où elles affrontent l’équipe nationale du Mali en match comptant pour la préparation du Championnat d’Afrique des nations (CAN) qui débute le 19 novembre prochain, les Lionnes Indomptables ont récupéré quelques professionnelles pour cette autre mise au vert. Pourtant, le groupe n’est pas au complet. Beaucoup de joueuses évoluant à l’étranger restent attendues. La Fécafoot a d’ailleurs pris les devants en envoyant une mission en Europe, pour négocier la libération de ces dernières, auprès de leurs clubs respectifs. Et c’est Blaise Moussa, secrétaire général de l’instance faîtière du football camerounais qui a été chargé de conduire cette mission.
Le patron administratif de la Fécafoot devrait notamment rencontrer les dirigeants de Gabrielle Aboudi Onguéné, championne de Russie avec Rossiyanka et Gaëlle Enganamouit, sociétaire de Rosengard en D1 de Suède, engagées avec leurs clubs en Ligue des champions. A côté des buteuses vedettes de la sélection nationale, il y a également des professionnelles comme Avine Njolle du FC Minsk en Biélorussie, également engagée en C1. La légion française quant à elle est en plein championnat avec notamment Marie Auréle Awana (Soyaux), Luce Ndolo Ewele (Guingamp), Falone Meffometou et Yvonne Leuko (FC Arras), Jeannette Ngock Yango (Brest), Agathe Ngani, Agnès Nkada et Cathérine Bengono du FC Lorient, Michèle Ngono Mani (FC Aurillac).
Blaise Moussa doit en effet obtenir leur libération afin que celles-ci puissent passer les prochaines semaines avec l’ensemble de la sélection nationale. Leur absence n’est pas envisageable. Ce serait trop difficile pour les Lionnes Indomptables de vaincre sans elles. Or, «n’oublions pas que la CAN féminine n’est pas dans le calendrier FIFA, et donc, les clubs ne sont pas obligés de libérer les filles. Mais je peux cependant assurer que nous sommes en contact avec ces clubs, de même que la Fédération est en train de mettre le paquet pour que nos joueuses retrouvent l’équipe assez tôt», a rassuré Carl Enow Ngachu qui atteste ensuite que «nos professionnelles seront là d’ici la fin du mois d’octobre». En attendant, Raïssa Feudjio, joueuse du club Aland United, elle, devrait rejoindre ses coéquipières avant les autres dans les jours qui viennent. Le championnat Finlandais où elle évolue s’étant achevé le week-end dernier.
Arthur Wandji