Après avoir jubilé suite à la décision de la Chambre de Conciliation et d’arbitrage du CNOSC de se déclarer incompétente à juger sur le fonds le litige entre l’association des clubs de football amateur du Cameroun, le Tribunal Arbitral du Sport a été saisi du dossier et c’est à la vitesse grand V que les choses semblent bouger. La Fécafoot a été sommée de produire son memoire sous une dizaine de jours au plus haut tribunal en matière de sport au monde.
S’il y a eu de sérieuses rumeurs d’ingérence dans ce dossier au Cameroun notamment avec un ministre de la République qui est en même temps l’un des vice-présidents de cette institution qui se veut le pendant de l’Olympisme International, et malgré les nombreux antécédents des plaintes similaires, le droit devrait être dit en Suisse.
Seidou Mbombo Njoya, celui qui avait été déclaré vainqueur lors de cette élection déclarait à la presse après la réunion du Comité d’urgence la semaine dernière que « c’est avec satisfaction que j’ai accueilli la sentence de la CCA au sujet du processus électoral à la FECAFOOT alors que j’étais au Caire pour le tirage au sort de la CAN. Cette décision va nous permettre de poursuivre sereinement notre œuvre de reconstruction du football camerounais. Ce dernier est dans la léthargie depuis que certains acteurs ont transformé les tribunaux en terrain de football, ce qui a causé un préjudice énorme au football sur le plan de son développement et même de son financement. Il ne s’agit pas seulement de tout l’argent qui a été dépensé pour les procédures, mais aussi des fonds qui ne sont pas arrivés à cause de l’instabilité institutionnelle.
Je dirais que cette sentence est une victoire pour le football camerounais. En ce qui nous concerne, nous restons ouverts et notre appel au rassemblement est toujours d’actualité. »
Mais aucun geste n’a été fait dans le sens d’aller vers le camp d’en face pour trouver des points de convergence et pour faire sortir le football camerounais dans les sempiternels problèmes de leadership.