Une escouade d’agents de la police et de la gendarmerie a pris d’assaut le siège de la Fédération camerounaise de football depuis ce matin à Yaoundé, avec pour mission de filtrer les entrées et sorties.
Il est un peu plus de 10h00 ce mercredi, 19 juin 2013 au quartier Tsinga à Yaoundé. C’est jour d’élection à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). L’atmosphère est calme, et le climat, frais. A l’entrée et au tour du siège de la Fécafoot, une importante escouade d’agents de la police et de la gendarmerie s’est déployée. Des délégués de l’assemblée générale élective arrivent au fur et à mesure. Mais l’accès à la Tour leur est interdit.
Selon les agents des forces de l’ordre, la consigne est claire : personne n’entre, personne ne sort. Même le représentant de la Fédération internationale de football association (Fifa), Primo Corvaro a été bloqué à l’entrée. « Ce sont nos supérieurs qui nous ont envoyés. Nous, on est là pour exécuter les ordres. On ne fait que notre travail », informe un gendarme.
Soudain, Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) fait son arrivée au siège de la Fécafoot. Il entraîne avec lui, Francis Mveng, vice-président et le représentant de Fifa à l’intérieur de la Fécafoot pour un huis clos de quelques minutes. A l’extérieur, quelques passants et riverains du quartier Tsinga vont viennent. D’autres préfèrent s’arrêter pour observer.
Au fur et à mesure que les minutes s’écoulent, la foule s’agrandit. Sur les visages de certains délégués de la Fécafoot, l’on commence à lire des signes d’embarras. Ça chuchote. « L’assemblée générale n’aura certainement pas lieu. Il y a des signes qui ne trompent pas », lance un des membres de ladite assemblée générale.
Peu après, Kalkaba Malboum, Francis Mveng, Primo Corvaro sortent. Les trois hommes et quelques membres du Conseil exécutif de la Fécafoot rentrent dans leurs véhicules et se mettent en route. Mais où vont-ils ? « A la Primature », répond une source proche de la Fécafoot. Selon nos informations, ce serait à l’effet de mettre sur pied un Comité de conciliation et de gestion provisoire. Notons que jusqu’à 15h, c’est toujours le statut quo à la Fécafoot.
Nous y reviendrons !
Arthur Wandji à Yaoundé