Le président de Ngaoundéré FC s’est aussi porté candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football dont les élections auront lieu le 25 février prochain. Prosper Nkou Mvondo ne se considère pas comme «Too late…candidate», mais croit plutôt avoir «jeté un pavé dans la marre», argue-t-il. En effet, l’annonce de la candidature de l’enseignant de Droit, promu au grade de Professeur la semaine dernière, ne s’est pas faite selon le standard de la Fédération camerounaise de football.
Le potentiel candidat a choisi de recourir à un huissier pour informer le président de la Commission électorale de son intention de briguer la présidence de la Fécafoot, si et seulement si celle-ci respecte les décisions récemment rendues par la Chambre de Conciliation et Arbitrage du Comité nationale olympique et sportif du Cameroun. Celle-ci avait, dans la foulée du report de l’élection fédérale du 29 novembre, invalidé l’assemblée générale qui avait consacré l’adoption des textes le 23 août 2014. Par ailleurs, cet acte annulait l’ensemble du processus tenu préalablement dans les ligues décentralisées. «Je ne peux donc pas classer ma candidature sous l’égide d’un texte qui a été sanctionné par une juridiction reconnue par la République du Cameroun. Ma candidature se confirmera et sera complétée une fois que la Fécafoot se pliera aux décisions du CNOSC», explique-t-il.
Le pied de nez à Bell ?
Et pourtant, dans la correspondance du Comité d’urgence de la Fifa du 28 novembre dernier, il est bien mentionné que l’élection sera reprise avec les cinq candidats recalés, Joseph-Antoine Bell, Brigitte Mebande, Atah Robert, Robert Penne et Jules Nyongha, qui ont tous présenté des dossiers incomplets. En effet, le nom du Pr Prosper Nkou Mvondo figure sur la liste constituée par le candidat Joseph-Antoine Bell. L’ancien portier des Lions indomptables avait fait de lui un ses compagnons de route. Sauf que, l’annonce de la candidature de Nkou Mvondo donne à penser que celui-ci fausse compagnie à son associé de départ. «Je me suis engagé avec monsieur Joseph Antoine Bell parce que j’avais bon espoir qu’au moins, le comité dit de normalisation allait sauver le processus électoral, et qu’on aura à la tête de la Fécafoot un monsieur comme celui-là que je pourrais donc appuyer pour qu’on finisse le processus de normalisation», répond le président de Ngaoundéré FC.
Armel Kenné