L’Ambassadeur Itinérant Albert Robert Milla, meilleur joueur africain du siècle, a été limogé de son poste de Président d’Honneur de la Fédération Camerounaise de Football ce mercredi à Yaoundé. L’assemblée générale qui a pris cette décision en a profité pour polir ses textes, et du même coup, se séparer officiellement de plusieurs de ses éléments.
C’est que l’article 45 de leur statut permet d’exclure de leur rang toute personne qu’il juge, à tort ou à raison, coupable de s’attaquer à leur institution.
Il faut dire que « Rogers » ne s’est pas menagé pour tirer à boulets rouges sur Mohammed Iya, le Président, qui était pourtant jusqu’à très récemment un de ses proches. Il a perçu durant plusieurs années un salaire mensuel de la Fédération, et n’a jamais voulu démissionner de lui même.
Milla dénonce avec beaucoup de talents les incongruités de cette fédération aux prises au marchandage, au clientélisme et qui est, toujours selon lui, seul responsable des problèmes du football au Cameroun.
Du côté de la fédération, on invoque sous cappe le fait que ce genre de contestation n’ait lieu que lorsqu’il est établi que le compte bancaire de l’institution est bien garni. On voit des gens, tapis dans l’ombre, qui téléguident et manipulent un Ambassadeur Itinérant aux abois, et des journalistes ivres de leur corruption.
Milla n’a pas été le seul à s’être fait montré le chemin de la porte. David Mayebi, l’ancien numéro 2 de l’institution, entré en disgrâce il y a plus de quatre ans, a aussi reçu son bon de sortie.
Ce qui est clair, c’est que le feuilleton ne fait que commencer.
J.C. Mimb